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ELECTRIC BAZAR CIE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 31 mars 2013
 

Seamen & travellers
(Irfan – 2013) 
Durée 20’09 – 6 Titres

http://www.electric-bazar.net

Ils n’ont jamais vraiment fait le choix entre le rock débridé venu d’Amérique et les musiques populaires d’Europe et après huit centaines de concerts en quinze années de carrière, Electric Bazar Cie confirme cet état de fait avec un cinquième opus au cachet pour le moins particulier puisque le groupe a abandonné l’idée même de l’album tel qu’on le conçoit de nos jours pour revenir insidieusement vers le vinyle et graver dans la cire une rondelle collector de six titres, six titres seulement diront les gourmands, mais avec en prime une carte pour télécharger les morceaux en numérique. Parvenus à se trouver une identité sonore forte et immédiatement identifiable, Etienne Grass à la guitare et au chant, Guillaume Le Guern à la clarinette et au saxophone, Jonathan Caserta à la contrebasse et Rowen Berrou à la batterie cultivent une fois encore l’authenticité de leurs créations et construisent un pont imaginaire entre Nashville et Belgrade, un édifice à la fois solide et instable sur lequel les influences des deux continents se rejoignent, se croisent et parfois se bousculent pour donner naissance à des créations tantôt folles et délurées, tantôt plus intimistes voire même ponctuées d’une pointe de nostalgie. Entre harmonies et dissonances, on traverse un lot hétéroclite de morceaux parmi lesquels on retiendra forcément « Stop Callin’ Me (Cos’ I Can’t Do Nothing) » ou « Back Home Blues » mais aussi « The Streets Of Rethymnon » ou encore « The Walk Of The Cannibals » et c’est tout émoustillé que l’on quitte Electric Bazar Cie, quelque peu jaloux quand même que « Seamen & Travellers » ne donne lieu pour l’instant qu’à une tournée bretonne et sous chapiteau entre mars et mai. Gageons que la suite emmènera le projet dans le reste de l’hexagone, et même plus si affinités …