Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SHANKY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 30 mars 2013
 

Sonnent les larmes
(Autoproduction – 2013) 
Durée 43’08 – 12 Titres

http://www.shanky.fr

Il affiche fièrement ses origines martiniquaises mais est installé en métropole depuis 1994, Le Mans étant désormais le nouveau port d’attache où il s’échine au quotidien à faire vivre sa musique mais aussi à partager son envie d’écriture dans les écoles ou encore dans diverses associations. Revendiquant parmi ses influences des artistes comme Renaud, Daniel Darc, Guru ou Busta Rhymes, Shanky évolue dans le hip hop depuis ses premiers flows lancés dans un studio en 1995 avec un copain d’école mais ce n’est qu’en 2009 qu’il enregistrera un premier album et s’offrira un premier clip avant remettre les compteurs à zéro pour aujourd’hui se lancer dans une nouvelle création dans laquelle le franc parler et les rimes crues sont de rigueur. Entre les champs de coton et la cité, Shanky a définitivement fait son choix et l’assume au travers des douze titres de « Sonnent les larmes », un album pour lequel il a clairement décidé de ne pas s’imposer de limite, bousculant tout sur son passage, quitte même à déplaire ou à choquer s’il le faut vraiment. Au rayon featuring, on remarquera entre autres Vaga, Rocé ou Casey venus poser leurs flows acides sur une œuvre qui sait ingénieusement se teinter de reggae, de dancehall ou même parfois de zouk, histoire sans doute de mettre en valeur le coté artistique universel que Shanky veut endosser. « Tu veux me tester », « Ornicar », « Constat inquiétant », « Il était une fois » ou encore « Calme-toi » sont autant de compositions qui savent mettre en avant le côté violent et agressif de l’artiste mais aussi son côté délicat, presque sensuel parfois, et si tout ne plait pas forcément tout le temps à celui qui pose une oreille sur l’ouvrage, il y a forcément un moment où le chaland se sent interpellé par les mots de Shanky … Avis aux amateurs !