samedi, 30 mars 2013
TLT
(TLT-Productions – 2013)
Durée 43’30 – 10 Titres http://www.tinylegstim.com  Il fait indiscutablement partie des artistes qui comptent sur la scène belge mais aussi européenne et il n’y a rien d’étonnant, compte tenu de son talent, au fait de constater que Tiny Legs Tim a joué un peu partout sur le Vieux Continent et qu’il a même partagé les scènes de grands nom comme Peter Doherty, Ian Siegal ou encore John Mayall. Un premier effort en forme de « One Man Blues » avait installé le chanteur et guitariste dans un rôle de one man band qui collait plutôt bien au personnage, c’est sous une formule un peu différente qu’il revient cette fois avec un album enregistré en seulement cinq jours de studio, un effort pour lequel il s’est fait accompagner par Mario Vermandel à la contrebasse et Erik Heirman à la batterie mais qu’il compte bien emmener seul à la scène avec pour uniques complices la vieille guitare de son grand-père, un bottleneck et un footstomp. Sobrement baptisé « TLT », le nouvel opus du bluesman flamand se veut en grande partie autobiographique et s’appuie naturellement sur toutes les expériences d’un musicien qui, s’il n’est âgé que de 35 ans, a déjà pas mal bourlingué, croisé pas mal de monde et vécu nombre d’expériences propices à écrire et à composer des blues pleins de sincérité. La voix encore plus assurée et la guitare encore plus ingénieuse que sur son premier essai, Tiny Legs Tim laisse le talent agir comme il l’entend mais lui apporte quand même une grosse part de son âme et de son savoir pour qu’il puisse donner naissance à des blues roots piochés dans une veine aussi riche que généreuse, des titres comme « Can’t Win Them All », « Please Dr. Please », « One Of These Days » et autres « Backbone Blues ». Installé tout naturellement dans le sillage de prestigieux modèles tels que Bukka White, Leadbelly, Blind Lemon Jefferson, Muddy Waters ou même Eric Bibb, Tiny Legs Tim est l’exemple parfait du renouvellement d’une scène blues qui n’a jamais vu autant de jeunes musiciens s’inspirer des racines du genre pour mieux les aider à rester vivantes pour longtemps. Plus qu’un album de blues, c’est une véritable fresque que l’on découvre en écoutant « TLT » ! |
