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Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 25 mars 2013
Au Café Quincaille
(Autoproduction – 2013)
Durée 47’40 – 13 Titres http://www.dalele.fr  Chanteuse réaliste installée dans l’Aude, Dalele Muller est une de ces artistes qui ont un pied dans le passé et l’autre dans l’avenir et c’est à la force de son accordéon qu’elle le prouve à chaque instant au travers de créations qu’elle présente en trio avec le contrebassiste et clarinettiste Rolland Martinez et avec le pianiste et arrangeur Philippe Yvron qui lui apportent une certaine solidité rythmique et au moins autant de stabilité artistique. Sculptrice des mots, architecte des notes, Dalele s’appuie sur des histoires de tous les jours pour en faire des chansons qu’elle vit pleinement et forcément, le résultat se veut nature, criant de sincérité et de réalisme comme autant de petites tranches de vie mises bout à bout sur ce que la musicienne présente elle-même comme un recueil de chansons du « Café Quincaille », pas des brèves de comptoir un peu lourdes comme on les entend parfois mais bel et bien des moments d’intimité partagés autour d’un comptoir imaginaire recréé pour l’occasion. Le coude posé sur le zinc, on s’ouvre à Dadele au moins aussi largement qu’elle s’ouvre à nous et on partage avec elle des chansons à la fois gracieuses et fortes, parfois teintées d’un poil d’indécence ou d’ironie mais toujours pleines de sincérité et de chaleur. De « La grande lessive » à « La danse », de « Le cœur en trois » à « Dans ma baignoire » et de « C’est mon Raoul » à « Elle vit chez son chien », Dadele nous entraîne dans un voyage au cœur de l’humain et s’en sort avec bien plus que les honneurs pour un résultat complètement réussi qui l’impose comme la digne descendante de Piaf et de Renaud, de La Rue Kétanou et des Têtes Raides … On est sous le charme dès la première écoute ! |
