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TALIA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 24 mars 2013
 

Permanent midlife crisis
(Infested Records – MVS Distribution – 2013) 
Durée 40’17 – 12 Titres 

http://www.taliarock.com
http://www.facebook.com/taliarock

Du rock à l’état brut, c’est ce que Talia a décidé d’offrir à son public et c’est avec un premier album sorti en 2008 que le groupe parisien avait réussi à clouer le bec à ceux qui clament chaque jour que le rock en France est mort depuis belle lurette … Enfants illégitimes des Ramones et des Foo Fighters avec en prime quelques gènes rapportés de chez Nirvana, le trio le plus dingue de la capitale a fait quelques changements dans son line up en installant Arnaud derrière les toms en lieu et place de Robin quelque peu émoussé par les nombreux concerts donnés dans tout l’hexagone et c’est toutes aiguilles dans le rouge que Nico aux guitares et au chant et Alice à la basse ont entraîné leur nouveau cogneur maison vers de nouvelles tournées mais aussi vers cette nouvelle galette qui sent la bière et la sueur à plein nez. Ames sensibles s’abstenir, Talia ne fait pas dans la dentelle et n’a pas l’intention de mettre des bémols à ses accords, bien décidé à mettre directement les aiguilles dans le rouge avec une musique qui ne se perd pas dans les méandres du rock et qui frappe directement là où ça fait du bien. Douze titres, ni plus, ni moins, et à peu près autant d’hymnes en puissance avec quelques singles annoncés comme « Every Minute Every Hour », « The Color Of Blood » et « Ain’t So Pretty » mais aussi pas mal de belles choses capables de briguer la place dans les playlists des radios rock, Talia s’impose de manière naturelle comme un des fers de lance potentiels de la nouvelle scène française et comme souvent, ce sont les Anglais qui l’ont compris avant nous puisque c’est sur un label indé d’Outre-Manche que le trio a réussi à faire son trou, preuve s’il en fallait encore que nombre de nos décideurs n’ont pas encore réussi à trouver une méthode efficace pour séparer le bon grain de l’ivraie … Dans dix ans, il faudra sans doute aller à Londres, à Boston ou à Seattle pour voir Talia en concert, à moins que la France se réveille d’un seul coup bien entendu, mais là, on entre directement dans le domaine de la fiction ! Dommage pour nous …