| JULIEN DAIAN QUINTET & DJ BORZ
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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 24 mars 2013
Behind the reef
(Bonsaï Music – 2013)
Durée 55’34 – 11 Titres http://www.juliendaian.com  Habitué des plus belles scènes parisiennes comme le Divan du Monde, le Sunset ou le Duc des Lombards mais aussi des festivals en France et à l’étranger, le Julien Daian Quintet offre au public une vision moderne et audacieuse du jazz depuis 2005, année où le saxophoniste a décidé de former ce projet novateur en compagnie de quelques copains aussi délurés voire un peu fumistes que lui … Du jazz new yorkais à la mode de chez nous, le mot était lancé et c’est en piochant dans l’énergie des années 30 et 40 tout en s’ouvrant en grand vers l’avenir que le quintet a fait ses premières armes, rapidement rejoint par Boris Jeanne alias Dj Borz qui apportera comme une évidence ses samples et ses effets aux créations de Julien. Un premier album en 2010 confirmera que l’idée était judicieuse et c’est aujourd’hui son successeur que nous dévoilent les deux comparses en compagnie d’Aristide Gonçalves aux trompettes, Thomas Cassis aux claviers, Tommasso Montagnani aux basses et contrebasses et Octave Ducasse aux percussions. Rejoint par quelques guests vocaux, le Julien Daian Quintet & Dj Borz proposent avec « Behind The Reef » une volée de nouvelles compositions collégiales ou individuelles mais déflorent également à leur manière le répertoire de divers artistes comme Blood Sweat & Tears, Susan Vega ou les Red Hot Chili Peppers, accentuant encore un peu le côté éclectique et intense de leur musique. David Linx, Maureen Angot, Tejan Karefa et quelques autres encore apportent ainsi leur contribution à un effort dont on retiendra autant les « American Dream » et autres « Last Round » ou « Menahound » que les excellentes relectures de « Spinning Wheel », « Tom’s Dinner » et « Under The Bridge ». Toutes les idées préconçues que certains avaient pu se faire sur le jazz tombent en quelques secondes grâce à l’imagination débordante d’une bande de dingues qui n’hésite pas insuffler une part de rock, de pop, d’electro ou encore de hip hop à une musique qui réussit à s’en enrichir sans pour autant perdre son âme. Tout bonnement énorme ! |
