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LOUIS LINGG AND THE BOMBS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 23 mars 2013
 

Alphabet for a revolution
(Thirty Hour Drive Records – 2012) 
Durée 36’17 – 17 Titres 

http://www.facebook.com/louislinggandthebombs
http://www.30hdrecords.com

Tombé sur la scène parisienne un peu à la manière d’une bombe en décembre 2006, le premier EP de Louis Lingg And The Bombs a tout de suite permis au combo d’aller présenter son pop-punk-garage dans toutes les salles de la capitale et c’est grâce à ses côtés politisés et anarchiques que sa musique trouvera très vite public à son pied, la déferlante sonore mise en œuvre par Josh et ses sbires se révélant aussi puissante qu’irrésistible. Quelques hymnes diffusés en boucle sur les radios libertaires de toute la planète, de Belgique jusqu’en Indonésie en passant par le Canada et le Mexique, un premier album tombé dans les bacs underground en 2009 et des vinyles à n’en plus finir finiront d’apporter à ces disciples du Do It Yourself une certaine aura confirmée par des contributions musicales à divers jeux vidéos, documentaires sportifs et autres films d’animation. C’est cette fois un second album enregistré en 2010 mais sorti seulement l’hiver dernier que le quintet punk parmi les plus décoiffants de sa génération nous inflige sans plus de préliminaires, larguant au passage sur l’assistance pas moins de dix sept titres fabriqués sur mesure pour tenir en à peine plus de trente cinq minutes. A grand renfort d’une construction qui en appelle autant aux brûlots punks des seventies qu’aux mélodies pop ponctuées de comptines pour enfants, Louis Lingg And The Bombs s’installent une nouvelle fois dans un créneau dont les racines les plus profondes vont des Sex Pistols et d’Antiflag jusqu’à Nirvana et Atari Teenage Riot et nous ensevelissent à grand coups de titres comme « Destroy Civilisation », « Bomb The Cunts », « Alright We Fight ! » et autres « Old School Boom Boom » sous un tapis de bombes porteur d’une part de révolution et d’une autre d’anarchie, mais toujours déclinées sur un ton fun et avec des refrains entraînants. Un album à consommer sans modération jusqu’à ce que la suite, annoncée pour 2013 sous la forme d’un EP enregistré par Manu Guiot himself, ne vienne pour emmener les choses encore un peu plus loin. Du gros son comme on l’aime !