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MACADAM’S pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 22 mars 2013
 

Deaf row
(Autoproduction – 2013) 
Durée 21’00 – 6 Titres 

http://www.macadams.fr
http://www.facebook.com/macadamspage 

Pourfendeur d’un rock à dominante indie, Macadam’s est un quartet qui s’est fait remarquer sur la scène lyonnaise en accouchant d’un premier EP en 2010 et qui a très vite confirmé le tir en allant inscrire son nom dans le livre d’or de toutes les salles de la région Rhône Alpes, imposant sa propre vision d’un rock anglophone fait à la mode de chez nous et présenté au public avec un mélange d’énergie, de feeling et de technique qui fait que ce dernier apprécie à coup sur le résultat. Bien décidés à enfoncer encore un peu plus le clou, Damien Bernard et Antoine Gourru au chant et aux guitares, Pierre Bouisset à la basse et Jules Barras à la batterie reviennent avec les beaux jours mais aussi et surtout avec une nouvelle rondelle de six titres avec laquelle ils entendent bien frapper un grand coup, confiants qu’ils sont dans le capital charme d’une musique aussi intelligente que variée. « Deaf Row », c’est un condensé quasiment parfait de ce qui se fait de mieux en matière de musique de nos jours avec des emprunts au rock pur et dur, des accents entrés insidieusement par la porte d’un punk rock qui avait été volontairement laissée entrouverte mais aussi des couleurs qui se promènent du cabaret au hip hop et de la pop au surf rock, et tout ça sans avoir l’air d’y toucher bien entendu, ça serait trop facile. Une vingtaine de minutes après avoir caressé la touche « play », on se relève avec un peu de mal d’un combat amical mais viril imposé par Macadam’s, avec sur le corps et dans l’esprit des traces indélébiles laissées par des titres comme « Mister K », « Nasty Love », « Drunk Free » ou « 2177 » mais aussi par des craqueries comme « Private Psychosis » ou encore des douceurs délicatement poivrées comme « The Onlooker ». Puissant, original et franchement déluré, Macadam’s possède un petit quelque chose qui rappelle des groupes comme Skip The Use à leurs débuts, une petite étincelle qui ne demande qu’à être canalisée pour produire au bout du compte une énorme explosion. On leur souhaite de tout cœur une réussite à la même échelle !