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LES NUITS DE L'ALLIGATOR (J3 & J4) à LA MAROQUINERIE (75) pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
lundi, 11 mars 2013
 

LES NUITS DE L’ALLIGATOR
THOMAS SCHOEFFLER – THE BUDOS BAND – DON CAVALLI – MOTORAMA – WOVENHAND 
LA MAROQUINERIE – PARIS (75)
Les 19 et 25 février 2013 

http://www.nuitsdelalligator.com/  

Retrouvez toutes les photos de Bruno Migliano sur http://www.myspace.com/nonodublues et http://www.brunomigliano.com/  

Remerciements: La Maroquinerie, Thomas, Isabelle Bérenger "Bipscom", Yann.

Le mardi 19 février à la Maroquinerie étaient programmés dans le cadre du festival les Nuits de l'Alligator, deux groupes, enfin un soliste, Thomas Schoeffler, et les Budos Band. 

Le premier Thomas Schoeffler, un Alsacien, est un one man band. Il n'a besoin de personne pour exprimer son blues un peu borderline, genre blues garage. Empoignant sa guitare, plaquant des accords cinglants, c'est de sa voix qu'il nous met des claques. « How Long This Day Will It Last », un des titres phares de son album, « Dady's not going home », Thomas Schoeffler nous invite sur les routes tel un hobo des temps modernes. Ce type vous prend aux tripes, il est convivial et le public le lui rend bien. 

Vient ensuite le Budos Band dans un autre genre ... Soul, funk jazz reviennent cette année à La Maroquinerie pour les Nuits de l'Alligator ... Un ensemble de musiciens new-yorkais big band enchainant les titres les uns derrière les autres. Le répertoire de The Budos Band est instrumental, il est enthousiaste et dynamique, le public aime et se met à danser sur chaque titre. 

La dernière journée, lundi 25 février, voyait trois groupes programmés. Don Cavalli, le Français revient avec son dernier album, « Tempemental ». Il se veut à la croisée de toutes les musiques et des rencontres, comme quand il interprète « Greatest » avec Emiko Ota à la batterie. Don Cavalli ne se dit pas bluesman mais aime le blues. Sur la petite scène de la Maroquinerie, il plaque ses riffs rock'n'roll et, de sa voix lancinante, vous envoûte. 

Avec Motorama, la musique nous vient de l'est, normal en ces temps hivernaux. La petite troupe est fraiche, elle est composée de cinq zicos. Airin Marchenko, la bassiste et aussi la femme du frontman guitariste, Vladislav Parshin, Roman Belenky à la batterie, Alexander Norets aux claviers, et un deuxième guitariste Marksim Polivanoc. Ce jeune groupe délivre une bonne pop electro. Très généreux sur scène, des guitares qui scintillent, une voix claire un peu trop de reverb à mon goût, mais comme tout jeune groupe on a des références et cela se sent, dommage. 

Wovenhand est un band qui nous vient des US, emmené par David Eugene Edwards, ex16-Horsepower. Entrée en matière avec du gros son. On pense que l'on va assister à un concert de metal ou du genre, puis le gars nous balance ses incantations. Il faut dire qu’Eugene se revendique être quelqu'un proche des peuples amérindiens. Cela se ressent dans les rythmes où le jeu de percussions d'Ordy Garisson est très prenant et présent. L'apport d'instruments comme le banjo est aussi pour rappeler cette musique primitive. Avec Wovenhand, pas de fioriture, c'est de la musique brutale à l'état pur. On en prend plein les oreilles, la basse claque, rappelant les coups sourds de la grosse caisse. 

La soirée s'achèvera sur un dernier blues country rock ... Stay tuned at the crossroad pour les prochaines Nuits de l'Alligator !

Bruno Migliano – mars 2013