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Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 18 mars 2013
Empty house
(Phenix Records – CD1D – 2013)
Durée 50’21 – 13 Titres http://www.oscarlouise.com  Elle a choisi un pseudonyme masculin pour faire un clin d’œil à Oscar Wilde et Oscar Niemeyer mais l’a tempéré d’une moitié féminine pour rendre hommage à Louise Brooks, c’est une des particularités de cette chanteuse atypique qui vient de Suisse mais qui a passé son enfance en Thaïlande et à Madagascar et qui, riche d’une formation lyrique, s’est essayé ensuite au jazz et au cabaret. Vous avez dit insaisissable ? Pour mener à bien ce projet solo, la diva a su s’entourer de ce qui se faisait de mieux et a fait appel à Michael Frei du groupe Hemlock Smith pour l’écriture et la composition des treize chansons d’« Empty House », ce dernier ayant su trouver dans la personnalité de la chanteuse une source d’inspiration intarissable qui lui a permis de se fendre de compos à inscrire dans la lignée de ce qui avait été fait auparavant par PJ Harvey, Tom Waits, Nick Cave … Quelques intervenants de plus parmi lesquels Julien Feltin, le guitariste de Yael Naïm, et c’est dans un écrin créé sur mesure pour elle qu’Oscar Louise a posé sa voix riche et profonde, se prêtant très intelligemment au jeu de titres qui n’hésitent pas quand il le faut à traverser en dehors des clous, quitte à laisser entrer un peu de hip hop ou de pop dans des chansons qui en ressortent forcément grandies. Porté par un premier single où l’on remarque Hemlock Smith en featuring, « A Tale Of The Sea », « Empty House » nous réserve son lot de belles mélodies et d’arrangements fouillés au travers de morceaux comme « Forever And A Week », « Lucinda », « Unhappy » ou « Daffodils » qui font montre non seulement de beaucoup de talent mais aussi et surtout d’une classe folle. Vous n’avez pas fini d’apprécier Oscar Louise ! |
