Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow NINA VAN HORN

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

NINA VAN HORN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 10 mars 2013
 

Seven deadly sins
(Cristal Records – Rue Stendhal – 2013) 
Durée 46’14 – 12 Titres

http://www.ninavanhorn.com/
http://www.reverbnation.com/ninavanhorn

Elle fait partie des personnages incontournables de la scène blues nationale mais aussi internationale et c’est en se voyant autant appréciée en France qu’en Europe et dans le reste du Monde que Nina Van Horn poursuit son bonhomme de chemin avec des concerts toujours aussi explosifs mais aussi avec des albums à chaque fois unanimement salués par le public et par la critique. Adepte des ouvrages conceptuels, Nina proposait avec son précédent effort studio, « Hell Of A Woman », un hommage aux femmes du blues qu’elle déclinait également au travers d’un livre, la revoilà quatre ans plus tard avec un nouveau concept qui s’appuie cette fois sur les sept péchés capitaux, des péchés qu’elle évoque sur le ton du blues rock et du Texas blues avec à l’arrivée une volée de douze titres produite en compagnie de John H. Schiessler qui pose pour l’occasion divers instruments comme le dobro, la steel guitar, les claviers ou la batterie sur les bandes. On y ajoute un Masahiro Todani plus explosif que jamais aux guitares et quelques amis comme Marten Ingle ou Bobby Altvater aux basses et voilà Nina Van Horn qui nous revient avec un album événement qui ne devrait pas passer inaperçu !

De l’avarice à la colère en passant par la luxure, la paresse, la gourmandise, l’orgueil et l’envie, « Seven Deadly Sins » s’efforce de faire le grand tour de la question et ajoute même pour faire bonne mesure quelques péchés de plus, histoire d’amener l’album à un dosage conséquent et d’en faire un ouvrage pour lequel se damner n’est pas un vain mot. Portée par des mélodies un peu sales aux entournures, la voix de Nina Van Horn trouve sa plus parfaite expression et se laisse aller à briller sur des blues rock poisseux et délurés au possible mais aussi sur un superbe gospel en forme de prière pour tous les pêcheurs, « For The Ones ». Jamais à court d’inspiration et sans jamais utiliser une quelconque forme de langue de bois, Nina Van Horn caresse où cela fait du bien avec autant de vigueur qu’elle frappe où ça fait mal et se promène durant trois gros quarts d’heure au travers de chansons où il est question de sexe et d’alcool (« Money Honey », « Twenty Beers Ago » …), de misère (« Street Of Bangalore »), ou encore de prédateurs sexuels (« The Seeker »). Un détour par les souvenirs d’enfance de l’artiste au travers d’un plongeon dans sa « Secret Swimming Pool » et par un titre signé par le talentueux Marten Ingle, « Snake Eyes », et c’est au bout du compte un album au contenu très complet et musicalement très abouti que nous livre là cette fantastique pécheresse qu’est Nina Van Horn. Tout simplement indispensable !