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TRIXIE WHITLEY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 08 mars 2013
 

Fourth corner
(Strong Blood – La Baleine – 2013) 
Durée 64’49 – 15 Titres

http://www.trixiewhitley.com/

A moitié américaine par son père, le songwriter Chris Whitley, à moitié européenne par sa mère flamande venue d’une famille où l’art est une véritable raison d’être, Trixie Whitley a vécu son enfance entre New York et Gand où elle a appris la batterie et commencé à chanter dans des troupes de théâtre, faisant déjà à l’époque une première tournée européenne avec une compagnie de danse avant que quitter l’école à la veille de sa majorité et de retourner dans la big apple pour y apprendre le piano et la guitare et commencer à se produire en solo, s’adonnant en parallèle à divers boulots alimentaires pour survivre. Un premier EP glissé de manière impromptue dans la poche de Daniel Lanois finira par changer les choses de façon radicale et par leur apporter un tournant heureux, le producteur l’invitant finalement à enregistrer à Boston et à prendre place au sein de son groupe, Black Dub, avec qui elle se produira durant une année entière autour du globe. Encore quelques EPs pour entretenir le mouvement déjà bien engagé et voilà finalement qu’à 25 ans, Trixie se retrouve dirigée par Thomas Bartlett et Pat Dillett pour l’enregistrement d’un premier album qu’elle a tellement souhaité à la croisée des chemins qu’elle a fini par l’appeler « Fourth Corner » et par mettre dedans la réunion de ses deux cultures avec en prime une pointe de blues et une autre de pop pour que son rendu soit impressionnant de réalisme. Le résultat est sans appel et nous dévoile une voix profonde, puissante et pénétrante qui se pose très justement sur des mélodies tantôt très structurées, tantôt plus dépouillées, Trixie Whitley faisant preuve à chaque instant d’un formidable talent d’imagination qui la pousse à ne jamais se répéter tout au long des onze chansons de l’ouvrage mais aussi de ses quatre bonus. Régulièrement comparée à Joni Mitchell mais aussi à PJ Harvey ou à Jeff Buckley, la jeune diva ne se pose pas trop de question et prend les choses comme elles viennent, prête qu’elle est à venir réjouir les foules européennes en leur servant les titres de ce premier album qui a tout des grandes œuvres avec ses « Irene », « Never Enough », « Breath You In My Dreams » et autres « Hotel No Name » mais aussi bien évidemment avec son premier single, « Need Your Love ». On a beau tourner et retourner la rondelle dans tous les sens, la scruter sous ses angles les mieux cachés, rien ne pêche ni par excès de zèle, ni par excès de confiance … A n’en point douter, voilà un très grande artiste enfin révélée aux yeux de tous !