vendredi, 08 mars 2013
Art of K. (Zumol Records – 2013) Durée 14’27 – 4 Titres http://www.elektricgeisha.com/ C’est un projet formidablement déjanté qu’on créé six musiciens eux-mêmes complètement barrés en imaginant Elektric Geïsha, les racines même du groupe s’appuyant sur le fait que les trois ingrédients majeurs qui régissent aujourd’hui le monde sont les restaurants à sushis, le rock’n’roll et la pornographie … Faire de la musique à partir de là n’est pas chose facile et c’est donc en prenant diverses recettes folkloriques et en les secouant très font que Mikael Charry aux guitares électriques, Vincent Ruiz et Fred Andrieu aux guitares manouches, Renaud Eychenne à la contrebasse et au violoncelle, Max Richard aux claviers et aux percussions et Benjamin Richard à la batterie ont fini par donner naissance à un ovni qui nous fait faire le tour du monde en moins d’un quart d’heure. Du rock, des cachets slaves, asiatiques, hispanisants ou plus simplement folk, rien n’est laissé sur la touche sur « Art Of K. », tant et si bien qu’au bout de quelques secondes, l’EP parvient presque à donner le tournis à celui qui n’a pas été mis au courant avant de lancer la machine, cette sensation tout compte fait pas franchement désagréable finissant par faire partie du paysage dessiné par Elektric Geisha au fur et à mesure que défilent dans la platine les « Dark Bonzaï », « Gang Bang Katana », « The Red Samouraï » et autres « Radioactive Sashimi ». A déconseiller toutefois aux âmes prudes et innocentes, cette rondelle sulfureuse au possible fait le pari de devenir une sorte de Kama Sutra musical et s’efforce de nous dévoiler en très peu de temps une multitude incroyable de combinaisons que l’on ne peut atteindre qu’en étant virtuose, c’est certain. Déjà impressionnant dans sa version studio, c’est paraît-il en live qu’Elektric Geisha prend toute son envergure, une promesse que l’on conseille à chacun d’aller vérifier par lui-même en prenant quand même soin de s’assurer qu’il n’y ait pas de restriction d’âge à l’entrée des concerts. Vous avez bien dit Sex, Sushis & Rock’n’Roll ? |