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JULES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 05 mars 2013
 

Le salle gosse
(Polychrone – Socadisc – 2013) 
Durée 46’18 – 14 Titres

http://www.julesofficiel.com

Il a un temps joué les musiciens de sessions pour des artistes réputés avant de se décider à franchir le pas et à devenir chanteur, mais pas n’importe quel chanteur puisque ce sont ses propres chansons que Jules a choisi d’interpréter sur scène, des chansons dans lesquelles il s’efforce à chaque fois de mettre une quantité de bonnes choses qui ont pour nom finesse, humour, dérision, second degré et même parfois un petite dose de vacherie totalement gratuite … Ca serait dommage de s’en priver non ? Ca tombe bien, après deux albums et deux centaines de concerts qui lui auront permis d’être, dans le désordre le plus total, Découverte du Festival Alors Chante de Montauban, Grand Prix du Jury et Prix Claude Lemesle à La Ruée Vers L’Aure de Bagneux, Artiste Découverts à L’Estival de St Germain en Laye et Coup de Cœur du Forum de Vauréal, Jules reforme le Vilain Orchestra qu’il n’avait d’ailleurs jamais dissout et reprend les commandes du navire pour une troisième tartine beurrée des deux côtés, un concentré pur calories dans lequel la chanson française (de qualité) se laisse chatouiller par le rock alternatif, et plus si affinités. Renforcée à la scène à force de fricoter avec Pep’s, Ours et autres Courir Les rues, la détermination de Jules le pousse aujourd’hui à nous offrir un véritable trésor de quatorze titres, un recueil de chansons variées qui en appelle autant à la rudesse de la plume de l’artiste qu’à la singularité de compositions qui ne renâclent jamais quand l’heure est à la dispersion des genres et des hommes. A l’heure de faire les comptes, Jules nous donne quelques pistes à suivre avec pour commencer une fort bienvenue cover de Nino Ferrer, « Mon copain Bismarck », mais aussi quelques hymnes forts comme « Nemours », « Jean-Jacques », « Le dimanche pascal » ou encore « La bonne nouvelle » qui mettent en avant son côté drôle, voire parfois irrévérencieux, mais qui insistent surtout sur la dimension artistique très forte d’un créateur qui ne mâche pas ses mots. Une première oreille sur « Mal barré », le single qui tourne depuis fin janvier, et vous aurez bientôt envie de découvrir tout ce qui va avec … Qu’on se le dise !