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DEJA VU pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 27 février 2013
 

Leptis Magna
(Autoproduction – 2013) 
Durée 46’07 – 12 Titres + DVD

http://www.dejavurock.fr
http://www.facebook.com/dejavurock

Qui a dit que l’avenir du rock passait forcément par les ouvrages numériques et de préférence au format EP ? Certainement pas Deja Vu puisque pour son troisième effort, le combo lyonnais a mis les petits plats dans les grands et nous a concocté un vrai album livré non seulement en digipack mais qui plus est accompagné d’un DVD sur lequel le groupe a laissé carte blanche à huit réalisateurs qui se lâchent totalement et offrent leur propre vision d’un concept album où il est question d’une cité inconnue mais aussi divers heurs et malheurs. Salués en live avec plus de trois centaines de dates depuis 2005, François Serin au chant et aux guitares, Mathieu Larue à la basse et à la guitare, Isaure Claire aux claviers et Renaud Ponsot à la batterie ont partagé les planches avec Eiffel et les Plasticines mais aussi avec No One Is Innocent et même Johnny Hallyday pour qui ils ouvraient au Stade Gerland l’été dernier et c’est conscients de leur potentiel que les complices et leurs invités ont confié la production de leur nouvel opus à Christian Quermalet, comptant sur les capacités et sur l’inspiration de celui qui a travaillé auparavant avec The Married Monk et Yann Tiersen pour leur permettre d’atteindre les sommets dont ils sont en droit de rêver eut égard à la richesse de leur musique. Dans sa découverte de « Leptis Magna », la cité splendide, l’auditeur se laisse convaincre par des mélodies qui ne se restreignent jamais au choix d’un genre musical trop étriqué mais qui au contraire papillonnent bien au-delà d’un registre pop voire brit-pop pour aller vers le rock ou la chanson, l’utilisation de la langue française se révélant être un choix très judicieux pour parvenir à partager très largement des textes pleins d’ironie et de second degré voire même parfois empreint d’une pointe d’humour. A l’heure de faire les comptes, on saluera la qualité d’écriture et d’interprétation de morceaux comme « L’homme invisible », « Red Light District Romance », « Théorie de l’évolution », « Vice de forme » ou « Carbone et oxygène » mais aussi leur transcription toujours très inspirée au travers de divers clips et courts métrages qui finissent définitivement de faire de « Leptis Magna » un album dont on se souvient longtemps. Sortie nationale le 18 mars !