mardi, 26 février 2013
Motor’head & shoulders
(KS Production – 2013)
Durée 17’55 – 6 Titres http://www.laidscretinsdesalpes.org  Qu’est ce qui pourra bien arrêter un jour Les Crétins Des Alpes, groupe irrévérencieux au possible qui associe avec un certain talent les rythmes venus du punk rock avec d’une part l’humour et de l’autre le dix-huitième degré ? Après dix années d’existence et déjà deux albums pas piqués des vers, « Keskonvafair’ …? » paru en 2007 et « Mortel » publié il y a deux ans, le groupe de Marseille se lance dans le pastiche, ça ne s’invente pas, et nous balance à la va comme j’te pousse un maxi tellement improbable qu’il en devient très vite indispensable, un ouvrage hommage à la bande à Lemmy décliné en quatre adaptations francophones du bombardier auxquelles on ajoute une relecture débridée du très fameux « Ace Of Spades » et une version revue et corrigée de « Jouer dans ta ville », un des titres emprunté au premier opus du gang de Charly Le Révérand, Dr Droopi et Maxou Destructor. « Motor’Head & Shoulders », tout simplement parce que le modèle original le vaut bien, c’est la compil atomique parfumée à l’huile de vidange et arrosée à l’aïoli de quelques hymnes comme « Bomber », « Louie Louie », « Iron Fist » et « Ramones » qui sous l’impulsion créative des frenchys se transforment en « Jambon-beurre », « L’ouie, l’ouie », « Rendez-vous à la Fistiniaire » et « Ramone ! » avec forcément comme trame de fond l’esprit et le son des premières galettes de Motörhead » mais sans pour autant tomber dans une bête démarche de copie carbone. Entre vrai coup de pub et hommage un tantinet audacieux, Laids Crétins Des Alpes se retrouvent avec quelques pépites de plus à intercaler à un répertoire qui n’en manquait déjà pas, de quoi s’assurer d’un côté la sympathie du public mais aussi de l’autre l’antipathie définitive de tout ce que l’hexagone compte d’éleveurs bovins puisque à l’écoute de ces nouveaux brûlots, il semblerait que les vaches produisent directement des milk-shakes tant ça secoue fort ! Vous ne viendrez pas dire ensuite que vous n’étiez pas au courant … |
