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LOUKA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 21 février 2013
 

Des singes en automne
(Fantai’Zic – Socadisc – 2013) 
Durée 40’39 – 10 Titres

http://www.louka-legroupe.com  

Lors de sa création fin 2001, LouKa n’ambitionnait rien d’autre que le fait de prendre du plaisir à écrire et à jouer sa propre musique, et puis les concerts s’accumulant et l’expérience venant, c’est un premier album de rock que le quartet sortira en 2006, remettant le couvert en 2009 avec « Sublime violence » puis en 2013 avec « Des singes en automne » pour nous proposer une musique dans laquelle les guitares sont tranchantes et les rythmiques solides. Sans changer le moins du monde leur fusil d’épaule, Ludo Leboulle au chant, Matthieu Morand à la guitare, Julien Skorka à la basse et Romuald Bureau à la batterie persistent et signent dans la direction d’une musique plaisir, un rock qui ne se pose pas de question et qui ne cherche à ressembler à personne, même si le genre et les intonations prises au gré des pistes feront forcément penser aux modèles français du genre, LouKa ayant fait qui plus est le pari de chanter dans sa langue maternelle et de mettre dans ses textes une petite pointe d’engagement et une grosse dose d’humanisme. A force de riffs travaillés aux petits oignons, de chansons fortes et de chansons douces et d’arrangements toujours très bien fignolés, le quartet y va d’une nouvelle volée de dix titres dans laquelle l’auditeur se reconnaît forcément à un moment ou à un autre. On y découvre des morceaux qui parlent vrai et qui sonnent juste avec à l’intérieur une part de fête et une autre de lucidité, des pièces comme « La hucha », « Apologies nucléaires », « Duke vit l’enfer » et autres « Vertiges » qui savent se montrer sous leurs meilleurs atours sans pour autant renoncer à mettre une part de saturation et une autre de feeling pour que ça déménage. Parvenu à trouver un très juste milieu entre le son du rock français comme on le faisait à la fin des 70’s et les sujets de notre époque, LouKa s’engouffre dans la brèche pour nous offrir un album comme on n’en voit que trop rarement. Et forcément, on aime !