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PROHOM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 20 février 2013
 

Un monde pour soi
(Gourmets Recordingz – 2013) 
Durée 48’23 – 12 Titres

http://www.prohom.com

Des hauts et des bas, des majors et des labels indépendants, en une quinzaine d’années de carrière musicale, Philippe Prohom aura à peu près tout essayé, tout connu, et pour cet auteur-compositeur qui est également interprète mais aussi homme de théâtre, il semblait évident que garder les deux pieds dans le même sabot n’était pas une attitude envisageable. De ses premiers maxis jusqu’à son premier album éponyme sorti en 2002, Prohom qui s’est amputé de son prénom pour mieux offrir son nom à son groupe aura remporté différents prix, celui de la Sacem en 2001, celui du Printemps de Bourges l’année suivante et les MCM Sessions l’année d’après, prouvant du même coup qu’une carrière peut démarrer avant même que les bacs ne s’intéressent à vous … Deux albums et sept centaines de concerts jusqu’en 2005 auront finalement raison des ardeurs du musicien et c’est après un break salutaire que Prohom reviendra en 2007 avec un nouvel effort qui lui remettra le pied à l’étrier, confirmant trois ans plus tard avec une quatrième œuvre mais collaborant également avec Olivia Ruiz pour qui il a composé sur l’album « J’aime pas l’amour ». Devenu un des incontournables de la scène electro-rock, Prohom enfonce encore un peu plus loin le clou cette année avec son cinquième album, une création dans laquelle il met beaucoup de poésie mais aussi beaucoup d’effets de style pour que le résultat soit à la fois fort et séduisant avec son alternance de bons mots et de notes délurées. Jamais avare d’un tour de force propice à créer la surprise, Prohom nous délivre cette fois des morceaux qui interpellent, des chansons comme « L’encre au bout des doigts », « Je voudrais que tu sois morte » ou encore « Un mot sur tes lèvres », et s’offre même un épatant duo avec Carmen Maria Vega à qui il cède le chant lead sur « Au coin des rues ». Bien décidé à frapper un grand coup pour que le public s’ouvre tout entier à son œuvre, Prohom mélange les guitares et les machines de fort belle manière et construit à sa manière ce qu’il baptise lui-même « Un monde pour soi », un de ces albums dont on se souvient forcément quand on l’a écouté. Encore plus belle sera la suite …