mardi, 12 février 2013
Entre les 7 mers…
(Bec A Foin Prod. – 2012)
Durée 19’11 – 6 Titres
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Il aime se présenter comme un chanteur cubain trafiquant de cigares et de rhum de contrebande et s’invente même à l’occasion des histoires de mafias parisiennes avec à la clef des armes de gros calibre qui circulent sous le manteau, et pourtant quand on jette pêle-mêle ses chansons dans la balance sans se poser de question pour savoir qui il est vraiment, on découvre que Luc Alenvers est un véritable songwriter de la plus belle espèce, un de ces artistes avec le cœur à fleur de peau qui sont allé à l’école des grands comme Allain Leprest et Romain Didier et qui sont même passés par les Rencontres d’Astaffort, c’était en 2009 et c’est là que le musicien s’est trouvé son nouveau visage, celui qu’il nous montre aujourd’hui … Une centaine de concerts dans les jambes, une formule à géométrie variable où il se produit seul ou se fait accompagner par un accordéon, un violon, un piano ou une contrebasse, voire par tous à la fois, c’est un quotidien changeant que Luc Alenvers a souhaité immortaliser sur une rondelle à la fois intemporelle et poétique, un album qui est mini par son format mais maxi par son contenu et qui nous transporte dans un univers quai sait ingénieusement être très personnel et plein de subtilités, avec au bout du compte des rimes finaudes, des traits d’humour croustillants et des seconds degrés parmi les plus impressionnants. Entre pop-swing un poil tzigane, cordes frottées et accordéon obligent, et chanson française à textes, Luc Alenvers parvient à trouver un très juste milieu et n’hésite pas à s’y installer pour nous y dévoiler des compositions pleines de détails comme « Je m’suis fait léser », « Amour Corrida », « Au bout de la jetée », « Jolie Julie » ou « Entre la tête et le cœur », des chansons où l’humour flirte à chaque instant avec la sensualité pour parvenir à nous emmener pour un bon moment « Entre les 7 mers ». On en reprendrait bien encore un peu …
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