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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 10 février 2013
Down by this river
(Autoproduction – 2011)
Durée 20’46 – 5 Titres http://rollit.bandcamp.com
http://www.facebook.com/rollitmusic  Ils sont Rennais mais avouent ouvertement être les descendants de Neil Young, Pearl Jam et autre 16 Horsepower et c’est deux années seulement après sa création en 2009 que Roll It s’est fendu d’une première tartine, un maxi de cinq titres dans lequel il brossait de façon sommaire mais efficace le portrait d’un combo partagé entre les influences de la folk music et celles du rock. Pour Elouan Jégat au chant et aux guitares, Alexis Wolff aux guitares, Yann Le Traon à la basse et Hugo Raphalen à la batterie, l’histoire était définitivement en marche et c’est en donnant des concerts dans toute la Bretagne que le groupe se fera bientôt connaître, se plaçant en bonne position dans divers tremplins et concours mais gagnant surtout en solidité et en efficacité a gré de ses sorties, tant et si bien que fin 2012, les bases d’un second EP étaient déjà jetées avec comme objectif la fin du premier trimestre 2013 pour sa sortie. En attendant « The Orphaned Country », on se replonge donc un long moment dans « Down By This River » pour finir d’y puiser dans les premiers émois d’un quartet qui à l’époque avait mis dedans toute sa fougue et toute sa jeunesse mais aussi déjà pas mal de son inspiration et de son talent. Des intonations purement folk jusqu’aux cachets psychédélique, c’est tous les souvenirs des sixties qui se télescopent sur un ouvrage où les ballades planantes se permettent de regarder les morceaux plus électriques droit dans le yeux et sans rougir un seul instant. Et si quelques petits détails étaient à l’époque parfois encore un peu perfectibles, cela sera une raison de plus pour que les successeurs de « Disorder », « The Man Who Doesn’t Know Who He Is » et autres « On The Rockin’ Road » soient encore plus aboutis. Vivement le printemps ! |
