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Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 09 février 2013
Ultra lights
(Autoproduction – 2012)
Durée 45’29 – 12 Titres http://www.facebook.com/mytaylorisrich  Deux frères pour une basse, une guitare et une voix, le tout accompagné par une boite à rythmes et des boucles de synthés à n’en plus finir … My Taylor Is Rich s’était fait connaître en 2008 avec un EP qui en imposait déjà et c’est en s’embarquant sur les routes de France que Mike et Seb avaient finalement partagé les planches avec des artistes comme Dominique A ou encore Eiffel, s’éloignant même quelque peu de la région Champagne Ardennes dont ils sont originaires pour venir donner quelques concerts dans la capitale … Et puis finalement quatre années ont passé et après un projet discographique commun avec Fabrice Caurier, revoilà My Taylor Is Rich avec un premier album qui tient toutes les promesses qu’un rock indé mâtiné d’electro peut faire, même quand il se veut capable à l’occasion d’aller s’acoquiner avec le post rock atmosphérique ou encore la new wave. En trois quarts d’heure, le duo laisse libre cours à ses inspirations les plus folles et nous délivre une ordonnance des plus complètes avec de quoi remettre sur pied les plus blasés grâce à un cocktail de vitamines qui se veut à la fois épais et entraînant avec ses cachets noisy et ses accents pop qui se renvoient à l’occasion la balle. Multipliant les effets de style mais aussi la palette de ses sonorités avec beaucoup d’intelligence, My Taylor Is Rich parvient avec « Ultra Lights » à nous imposer un grand écart musical comme on en voit trop rarement. De « Best Things » à « This Turn » en passant par « Indoo » ou encore « Rainbow », chacun y trouvera forcément à un moment ou à un autre son compte. Un groupe à découvrir sur scène, pour se faire dédicacer l’ouvrage à la fin du concert par exemple … |
