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THE SLITS PLASTERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 08 février 2013
 

Chasing jet black muffs
(Chorizoloco – 2013)
Durée 24’10 – 11 Titres

http://www.facebook.com/theslitplasters
http://theslitplasters.bandcamp.com 

Ils s’affirmaient jusqu’à présent comme étant les détenteurs du son punk rock garage du Vatican, les voilà désormais bannis du plus petit état du monde et contraints de poser leurs amplis dans un autre état microscopique, le Vanuatu, dont leur musique se revendique désormais … On l’aura compris, The Slits Plasters ne sont absolument pas décidés à se ranger des salles obscures et des plaisanteries de potaches et c’est après une conséquente tournée européenne donnée les deux dernières années que Señor 2 au chant, Signore 5 aux guitares, Mister 3Z à la basse et Herr 10 à la batterie reviennent encore plus forts et même un peu plus bronzés, Océanie oblige, pour nous dévoiler leur nouvel album, une rondelle sur laquelle ils ont couché onze titres en moins d’une demi-heure, c’est dire si l’urgence est au rendez-vous. Au programme de « Chasing Jet Black Muffs », des titres qui dépotent grave et qui sonnent à chaque fois comme des hymnes punks, des morceaux de gros rock alternatif dont les inspirations viennent de groupes comme Rocket From The Tombs ou encore The Damned et dont le rendu global n’est pas en reste tant le combo y met non seulement l’art mais aussi et surtout la manière quand il est question de passer par la case studio. Parvenus à trouver un très juste équilibre entre leur côté puissant voire atomique et leur côté plus subtil, les Slits Plasters ne cherchent pas à faire de compromis et y vont de manière très spontanée pour nous servir au bout du compte des hymnes en puissance, des titres bourrés de seconds degrés et d’allusions croustillantes à tout ce qui peut émouvoir un punk, avec en point d’orgue des chefs d’œuvre du genre comme entre autres « Custom Tailored For Cougars Comfort », « Malaguti Machete », « Oink Oink Oink Oink Oink » ou encore « I Can Squeeze My Own Juice ». Conscient que pour remporter la bataille il ne faut pas faire de prisonniers, les quatre complices foncent dans le tas sans la moindre hésitation et cela se révèle forcément payant à l’arrivée. A vos marques …