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Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 08 février 2013
Roots & branches
(Manathon Records – 2013)
Durée 53’30 – 11 Titres
http://www.trowerpower.com  Quarante ans après son départ de Procol Harum où il avait retrouvé son complice Gary Brooker avec qui il jouait déjà en 1962 dans The Paramounts, Robin Trower n’a pas perdu une once de sa splendeur et de son jeu de guitare qui n’est pas sans rappeler l’influence de Jimi Hendrix et c’est avec près de trente albums personnels en quatre décennies qu’il a toujours pris soin de le prouver. Très fortement attiré par le blues depuis le début de sa carrière, le guitar hero à la voix très affirmée marque aujourd’hui le coup avec un nouvel effort sur lequel il s’attaque ouvertement à la reprise de divers classiques parmi les classiques, un exercice qui manque forcément un peu d’originalité mais assurément pas de charme puisque Robin Trower, accompagné par Livingstone Brown et Richard Watts aux basses, Luke Smith aux claviers, Chris Taggart à la batterie et Paul Jones aux harmonicas, y laisse éclater tout son talent et toute sa virtuosité. Armé de sa légendaire Stratocaster, l’artificier y fait feu de tout bois et nous emmène comme le nom de son nouvel album l’indique en direction des « Roots & Branches », les racines les plus profondes des douze mesures se laissant aller sous le poids de ses notes à explorer diverses ramifications comme la soul, le rhythm’n’blues et bien évidemment le rock. On en passe ainsi durant une petite heure pleine de bonnes vibrations par des pièces incontournables comme « Little Red Rooster », « That’s Allright Mama », « Born Under A Bad Sign », « Hound Dog » et autres « Thrill Is Gone » qui n’en finissent plus de charmer l’oreille grâce à une interprétation toujours pleine d’inspiration et de passion. Un signe fort qui tend à prouver qu’il est encore possible de convaincre avec des standards quand on les adapte avec talent et à sa propre manière ! |
