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PINNICK GALES PRIDGEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 04 février 2013
 

Pinnick Gales Pridgen
(Magna Carta – 2013) 
Durée 72’02– 13 Titres

http://www.dugpinnick.com
http://www.magnacarta.net

Quand trois artistes à la fois talentueux, expérimentés et polyvalents décident de s’unir pour un seul et même projet, on parle souvent de super-groupe et dans le cas précis de PGP, jamais le terme n’a été aussi bien trouvé puisque le combo réunit dUg Pinnick, bassiste emblématique de King’s X, Eric Gales, guitariste du Eric Gales Band et de Laurynn Hill et enfin Thomas Pridgen, batteur transfuge des Mars Volta. Difficile de faire mieux en ce qui concerne la multiplicité des influences, chacun prenant à cœur d’apporter les siennes dans le projet mais aussi de s’ouvrir le plus largement à celles des autres pour un résultat qui nous promène du blues psychédélique au hard rock progressif en passant par la soul, la pop et le rhythm’n’blues. Gros son et mélodies fines avec en prime des parties vocales partagées entre Pinnick et Gales, voilà une rondelle qui se permet les combinaisons les plus folles et qui, si elle y perd forcément en homogénéité, parvient à rattraper ce léger déficit en s’offrant une force de séduction à toute épreuve. De la basse vrombissante de dUg Pinnick à la guitare virevoltante d’Eric Gales en passant par la frappe déconcertante de Thomas Pridgen, c’est un formidable bouillon de culture que nous dévoile PGP tout au long d’une œuvre dont les méandres nous transportent pendant plus d’une grosse heure de musique au travers de titres comme « Collateral Damage », « Wishing Well », « Sunshine Of Your Love » et autres « Been So High (The Only Place To Go Is Down) ». La production signée Mike Varney parvient à porter le tout vers le haut et séduira autant les passionnés de belles guitares, les fans de Jimi Hendrix et Stevie Ray Vaughan ou les amateurs de rock pur et dur dans le genre The Who ou Liquid Tension Experiment que les fondus de musiques plus subtiles comme Living Colour ou Cream … Quoi qu’il en soit, si chacun y trouvera forcément son compte à un moment ou à un autre, jamais personne ne s’ennuiera tout au long d’un ouvrage qui reflète très intelligemment l’état d’esprit de trois artistes réunis dans le même mouvement. Si par bonheur l’idée d’un concert par chez nous leur venait … nous n’aurions vraiment rien contre !