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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 31 janvier 2013
Carnivora
(F2M Planet – 2013)
Durée 44’24 – 10 Titres http://www.7weeks.fr  Sept ans après sa création, 7 Weeks a déjà parcouru un chemin des plus conséquents sur la scène rock indépendante en y déversant des tonnes de saturations et de riffs costauds dans une musique qui se pose entre post grunge et stoner rock, ouvrant du même coup de nombreuses portes au groupe qui s’est retrouvé sur les mêmes planches que des pointures comme Mass Hysteria, Artic Monkeys, Placebo, No One Is Innocent ou encore Suicidal Tendencies … Pour succéder à « Dead Of Night », son opus conceptuel de 2011, le combo limougeaud a donc repris ses bonnes habitudes et nous a glissé sur la rondelle une dizaine de pièces pleines de nuances, des pépites bourrées de bonnes choses dans lesquelles rien n’est laissé au hasard, des rythmiques particulièrement efficaces aux guitares torturées en passant par un chant auquel il est difficile de ne pas succomber et par des claviers tantôt discrets, tantôt très présents. Pour Julien Bernard à la basse et au chant, Florian Compain aux guitares, Manu Costa aux claviers et Jérémy Cantin-Gaucher à la batterie, l’heure était venue de confirmer la position dominante de 7 Weeks sur une scène qui se cherche parfois encore un peu et c’est en frappant un grand coup sur la table que le combo impose définitivement sa propre règle du jeu, mélangeant puissance de feu et délicatesse latente sur une volée de titres où l’on remarque forcément des « Bones & Flowers », des « Ghosts On The Seaside Road », des « Year Zero », des « Let Me Drown » ou des « High On Heavenly Places » qui mettent l’accent sur les qualités intrinsèques du groupe mais aussi et surtout sur sa capacité à sans cesse se renouveler. En à peine trois quarts d’heure de musique, « Carnivora » parvient à imposer la marque de fabrique du quartet sur une scène qui s’ouvre de plus en plus vers l’extérieur et qui ne peut qu’en ressortir que grandie. Il fallait le faire ! |
