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LES BLOUZAYEURS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 26 janvier 2013
 

Blues de là !
(Autoproduction – 2012) 
Durée 12’17 – 4 Titres 

http://www.zuzine.com/lesblouzayeurs

Ils appartiennent à l’espèce trop rare des musiciens qui chantent leur blues dans la langue de Benoît Blue Boy, et s’ils ne sont que deux, à la ville comme à la scène, ils n’en proposent pas moins une œuvre qui non seulement se tient mais qui en prime tient plutôt bien la route. Auteur, compositeur, chanteur et guitariste, ZU est un autodidacte qui a copieusement bourlingué sur les routes du blues, en solo ou en groupe, mais qui n’est devenu professionnel que depuis quelques années, son nouveau complice accordéoniste Pascal Rosiak pratiquant pour sa part sous ce statut depuis une décennie toute entière. Réunis sous le nom des Blouzayeurs depuis l’automne dernier, les deux complices n’ont pas attendu bien longtemps pour graver dans le marbre leurs quatre premiers titres sur une démo, histoire bien entendu de démarcher les lieux de culture enclins à programmer cette musique qui n’est pas sans faire penser à la Louisiane, accordéon et langue française obligent, mais qui ne s’impose aucune limitation de style et qui regarde du même coup très largement vers le blues au sens le plus général du terme. Une dose non négligeable d’engagement, beaucoup d’humour et de second degré, si les textes des quatre morceaux rassemblés dans ce « Blues de là ! » sont dignes de Bill Deraime ou même de Bashung, les instrumentations qui les portent ne sont pas en reste avec pour la fine bouche des dialogues entre guitare et accordéon qui ne manquent jamais ni d’intérêt, ni de singularité. De « Hector a bien raison » à « Ma chopine » et de « Que le rose me grise » à « Mon nez là-dedans », on a beau fouiller, chercher de fond en comble et retourner chaque morceau dans tous les sens, rien ne pêche à quelque moment que ce soit, tant et si bien que l’on ne peut que saluer le duo non seulement pour son inspiration mais aussi pour la très bonne qualité de son interprétation. Un vrai bon blues en Français comme on l’aime !