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LECOQ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 23 janvier 2013
 

Chaconnes
(Holistique Music – MVS Distribution – 2013) 
Durée 38’42 – 10 Titres 

http://lecoqmusique.free.fr
http://lecoqmusic.bandcamp.com

Trois ans après son dernier effort en date, « D’Arradon », Le Coq a réussi à réunir auprès de ses fans les fonds nécessaires à la réalisation dans de bonnes conditions d’un nouvel opus et c’est dans l’intimité d’un chalet québécois qu’il s’est attaché à l’enregistrer en confiant la console à Bruno Green qui signe au passage toutes les parties électroniques de l’ouvrage, Dann Baillargeon se chargeant pour sa part des guitares au sens large du terme tandis que Jérôme Hebert tient les basses et contrebasses et Benoît Prisset la batterie. Intelligemment partagé entre les voix, les guitares, les claviers et même l’harmonica, Le Coq même la barque de main de maître et en profite pour la faire voguer vers des rivages où la pop à l’ancienne, vintage comme on dit souvent, rivalise d’ingéniosité avec le folk, la world voire même le blues dans ses formes les plus reculées. Mélangeant des mélodies lancinantes et des textes soignés où il est question de tout et parfois de n’importe quoi, ces « Chaconnes » se parent d’une certaine forme de noblesse chère à leur rang et nous entraînent vers ces danses d’un autre temps auquel leur nom fait référence, associant la délicatesse et la sensualité de leurs origines à des touches plus modernes pour donner encore plus de grain, encore plus de relief à des pièces comme « Allons en guerre », « Autant d’amants », « La martyre » ou « Depuis longtemps » qui n’en finissent plus de rebondir entre hier et aujourd’hui pour finalement produire l’effet d’une musique d’un autre temps, mais qui serait jouée par des musiciens définitivement installés dans notre époque. Une grappe de banjo ou de steel guitare pour corser encore un peu plus les choses et voilà Le Coq avec un nouvel opus enregistré en seulement dix jours, un album qui a tout compris de ce les mots spontanéité et musicalité voulaient dire. Et si l’on ne saisit pas forcément toute la subtilité de l’ouvrage dès la première écoute, c’est sans doute pour se donner des raisons d’y retourner et de finir de s’en imprégner …