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SUBSONIC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 21 janvier 2013
 

Apocalypse circus
(Bernie Prod. – 2012) 
Durée 37’25 – 10 Titres

http://www.subsonic-music.com

On l’attendait depuis sept ans ce troisième album de Subsonic, et même si le groupe avait essayé de faire patienter ses fans en leur proposant diverses livraisons, l’arrivée de cet « Apocalypse Circus » a été accueillie avec autant de ferveur que la fin du monde programmée certes plus ou moins au même moment mais, pour sa part, avec beaucoup moins de réussite. Que fallait-il attendre de Subsonic avec cette nouvelle galette si ce n’est une musique à la consonance indiscutablement rock et plus si affinités puisque l’on y croise forcément une dose de punk et une autre de metal ? La même chose que sur les deux premiers albums du combo, power trio par excellence où Pierre Parys à la basse et au chant, Frédéric Vogel à la guitare et David Rouillard à la batterie véhiculent un rock francophone qui n’est pas sans rappeler celui des aînés, Noir Désir pour l’intonation, Trust pour un contenu qui reprend plus souvent qu’à son tour les rimes les plus fameuses du mythe hard, mais aussi Parabellum, FFF et bien entendu No One Is Innocent … Un enregistrement en béton armé, un mastering qui laisse monter les aiguilles très haut dans le rouge et un contenu qui se tient plutôt avec des hymnes envoyés au lance flamme et des passages plus calmes, presque acoustiques, qui nous dévoilent une autre tessiture de voix, presque inattendue, rien n’a été oublié par Subsonic au moment de mettre une grosse dose de vitalité dans une rondelle qui percute de façon violente mais qui sait aussi cueillir l’auditeur par sa face la plus sensible. Quelque peu décoiffé par un départ à fond les ballons avec « Hostile » et « Atomik Circus », le fan ne reprendra son souffle qu’à deux reprises, avec « Orange Mecanik » et « Que la bête meure », durant cette petite quarantaine de minutes encore marquée par un largage de bombes en bonne et due forme durant lequel il se prendra sans pouvoir opposer la moindre forme de résistance quelques démonstrations de hip hop metal comme « Agressif » ou « No Way » et quelques pépites bien barrées dans le genre de « Babylone Pogo » ou même de « Magma ». Il aura fallu sept ans, mais le jeu en valait vraiment la chandelle !