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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 20 janvier 2013
Gunpowder diplomacy
(Ear Music – Edel – 2013)
Durée 47’03 – 11 Titres http://www.chromemolly.com  Combo de heavy metal ayant sévi en Angleterre mais aussi ailleurs entre 1984 et 1991, Chrome Molly est un de ces groupes que l’on aurait presque fini par oublier malgré ses quatre opus mis dans les bacs à l’époque et malgré ses tournées dont celle en ouverture d’Alice Cooper sur son « Raise Your Fist And Yell Tour » de 1988, si ce n’est que trois de ses membre fondateurs, le chanteur Steve Hawkins, le guitariste John Antcliffe et le bassiste Nic Wastell, ont décidé un beau jour de 2009 de remettre le couvert, dix huit ans après leur séparation … Suivie forcément d’une réédition de ses premiers opus, cette renaissance aurait pu s’en arrêter là mais c’était sans compter sur l’envie de Chrome Molly et de son nouveau batteur Greg Ellis d’en découdre, le quartet finissant par s’enfermer en studio avec Toby Jepson pour y mettre en boite une cinquième galette, prétexte s’il en fallait encore un à un retour direct vers les planches. Difficile d’imaginer à l’avance ce qui pourrait ressortir de cette nouvelle œuvre, surtout aussi longtemps après la dernière en date, et pourtant force est de constater que tous ceux qui pouvaient douter ou craindre sur les capacités des Anglais peuvent désormais mettre leur mouchoir dessus et se régaler d’un album qui n’est certes pas le plus novateur ni le plus original de ces trente dernières années mais qui compte quand même quelques belles banderilles que Chrome Molly se fera un malin plaisir de planter dans l’échine d’un public qui ne devrait pas y résister bien longtemps. Un pied collé dans les lointains souvenirs des eighties et l’autre qui essaie autant que faire se peut d’aller de l’avant, « Gunpowder Diplomacy » se révèle finalement comme une de ces galettes qui n’ont pas grand chose à se reprocher non seulement au niveau du contenu mais aussi de l’énergie et de l’envie. Un départ en force avec « Corporation Fear », quelques longueurs par moments mais un tracklisting qui se tient carrément bien avec ses « Short Sharp Shock », « Supercharger » et autres « Billion Dollar Heart Attack » et voilà Chrome Molly qui tombe à point nommé pour raviver les cendres encore chaudes d’une New Wave Of British Heavy Metal dont les nostalgiques sont de plus en plus nombreux. Le reste n’est qu’une affaire de goût ! |
