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THE PELVIS DOUGLAS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 14 janvier 2013
 

The Pelvis Douglas
(Autoproduction – 2012) 
Durée 29’34 – 13 Titres 

http://www.facebook.com/thepelvisdouglasmusic 
http://thepelvisdouglas.bandcamp.com

Entre punk et rock garage, ce quartet né en 2012 n’a pas longtemps hésité, choisissant délibérément de mélanger deux genres pas si éloignés l’un de l’autre et même de leur ajouter à l’occasion une grappe de power pop et une autre d’indie. Alors forcément, le résultat est musclé et sauvage, d’autant que Perrine Turiez, la chanteuse de The Pelvis Douglas, n’a pas peur de mettre les petits plats dans les grands au moment de s’exprimer dans le micro, que ce soit en mode vindficatif ou encore en mode sensuel. Yann Carbonari à la guitare, Sébastien Gils à la basse et Charly Branciard à la batterie complètent le tir et c’est dans la descendance directe des Ramones, des Toy Dolls ou encore de X-Ray Spex que le combo y va, nous dévoilant déjà un premier album qui n’a pas à rougir de la jeunesse d’un groupe qui a déjà tout compris de l’art de se rendre indispensable. Assis sur des histoires aussi drôles que graveleuses voire pathétiques, les treize titres de la rondelle se parent d’un cachet punk des plus intéressants et nous reconduisent directement vers les racines les plus lointaines d’un genre qui n’a pas vraiment changé depuis la seconde moitié des seventies, non pas par manque d’inspiration mais tout simplement parce que la recette imaginée à l’époque se montre toujours aussi efficace de nos jours. Une guitare, une basse et une batterie, une voix facilement identifiable qui en prime ne mâche pas ses mots, The Pelvis Douglas a tout compris de l’art de faire une musique qui ne se pose pas de question et qui assure le coup de façon bien plus qu’honorable à grand renfort d’envie et surtout de folie. Difficile de ne citer que quelques titres parmi les treize compos que nous propose le groupe, et pourtant si on devait s’y essayer, on retiendrait sans doute « Chris Waddle », « West Side Surf », « Nation Fashion » ou encore « Change Of Mood », même si tout bien pesé, le reste est véritablement d’un niveau très homogène. Trente minutes de pur bonheur, The Pelvis Douglas est parvenu à mettre toute son âme dans la balance au moment de proposer une première œuvre appelée à devenir un classique du genre. Bravo !