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MACHA GHARIBIAN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 11 janvier 2013
 

Mars
(Bee Jazz – 2012) 
Durée 40’03 – 9 Titres 

http://www.machagharibian.com
http://www.beejazz.com

Elle est pianiste classique mais aussi chanteuse et si son père n’est autre que Dan Gharibian, le fondateur de Bratsch, cette jeune musicienne n’en est pas moins inspirée par des genres aussi variés et complémentaires que le jazz, la world ou encore le folk. Compositrice pour le théâtre à seulement 20 ans, Macha Gharibian a créé la musique pour Titus Andronicus de Shakespeare au Théâtre National de Chaillot puis s’est envolée pour New York en 2005 où elle se fondra dans la masse de la scène jazz en jouant avec Jason Moran, Ralph Alessi ou encore Ravi Coltrane avant de tourner deux ans en France avec le spectacle « Gens de Passage » dirigé par Bratsch … Boulimique de musique, la créatrice multipliera ensuite les collaborations et les apparitions dans le monde entier avant de finalement s’atteler à l’enregistrement de son premier album personnel en compagnie de David Potaux-Razel à la guitare, de Théo Girard à la contrebasse et de Fabrice Moreau à la batterie, un ouvrage où elle laisse comme toujours libre cours à l’improvisation et où elle déploie des trésors d’imagination pour nous offrir des morceaux qui en appellent à une multitude de genres, parfois au sein d’un seul et même morceau d’ailleurs. Le Fender Rhodes remplace à l’occasion le piano et c’est en papillonnant avec une classe et un talent inouïs de ses influences jazz new-yorkaises à ses racines arméniennes en passant par les folk songs ou la pop que Macha Gharibian nous séduit non seulement par son jeu délicat mais aussi par sa voix sensuelle qu’elle met au service de ses propres textes mais aussi de ceux qu’elle a empruntés à William Blake ou à William Parker. Que ce soit « Ritual Prayer », « La douceur », « Kélé Kélé » ou encore « Affect Stories » qu’elle dédie à Ralph Alessi, chacun des morceaux est une réussite à part entière mais aussi une partie indissociable d’un album qui a tout du chef d’œuvre pour le mélomane qui sommeille en chacun de nous. Un album définitivement inclassable, jusque dans son titre puisque « Mars » sera dans les bacs dès le seconde moitié de janvier … Qu’on se le dise !