jeudi, 10 janvier 2013
I love hate you
(Autoproduction – 2012)
Durée 41’16 – 12 Titres http://www.claudehay.com.au
http://www.facebook.com/ClaudeHayMusician  Originaire d’Australie, Claude Hay est un de ces artistes touche à tout qui déploient des trésors d’ingéniosité pour en arriver à produire une musique non seulement originale mais aussi et surtout réjouissante. Véritable one man band, le musicien utilise une guitare à deux manches, le premier pour la guitare elle-même, le second pour la basse, et associe à cette particularité technique des boucles mais aussi des percussions électroniques qui lui permettent, en solo, d’obtenir un résultat digne d’un groupe de trois ou quatre personnes … Remarqué dès son premier album paru en 2007, Claude Hay s’est directement retrouvé en première partie de tout ce que le blues roots compte de grands noms dans son pays mais aussi aux Etats Unis et dans le Nord de l’Europe, confirmant avec « Deep Fried Satisfied » trois ans plus tard et recueillant du même coup le soutien unanime de la presse spécialisée. A l’heure de proposer son troisième album personnel, l’homme orchestre a tout de même convié ses amis de Chase The Sun à se fendre de quelques parties rythmiques ou même Mee-Lee Hay à poser un peu de violoncelle sur un ouvrage où l’on remarque, outre onze compositions particulièrement inspirées, une cover bien sentie du « Come Together » des Beatles. Du blues roots au blues rock avec entre les deux quelques escapades vers des rythmes plus ou moins pop, soul, hip hop ou funk, Claude Hay nous peint une fresque assez variée d’un style dans lequel il est particulièrement à son aise et ne lésine ni sur la couleur de base, le bleu bien entendu, ni sur toutes les notes multicolores qui viennent agrémenter une œuvre plutôt complète où l’on remarque des morceaux comme « Good Times », « Where Have You Gone », « Close », « Blues Train » et autres « Turn It Up ». Présenté comme un concept album et enregistré à la maison, « I Love Hate You » fait à sa manière le tour de ce que l’artiste aime, déteste, et aime détester. Ca a le mérite d’être clair, d’autant plus que c’est vraiment très bien pensé et au moins aussi bien interprété ! |
