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SOMA pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
samedi, 29 décembre 2012
 

SOMA

http://somamusic.fr/ 

Remerciements : Seb, Xavier, Lionel (Soma), Sébastien (Rock en Stock)

Un excellent album, « Nobody's hotter than God » (Sony Music), sorti en septembre 2012, une tournée 2012 qui a très bien marché … Beaucoup de dates déjà prévues pour 2013, le groupe Soma est un des groupes de rock français dont on parle et dont on parlera encore l'année prochaine. Un show explosif sur scène et des gars qui se prennent pas la tête, bref beaucoup de choses pour séduire le public. Il y avait donc tout ce qu'il faut pour que Zicazic aille les découvrir encore un peu mieux.

Bonjour, en premier lieu, pourriez-vous vous présenter pour nos lecteurs. Qui êtes vous, d'où venez vous ?
Seb
: Bonjour, moi c'est Sébastien, je suis guitariste dans le groupe
Xav : Bonjour, moi c'est Xavier, nouveau bassiste arrivé dans l'aventure. Et on vient de la région marseillaise.

Pourquoi ce nom de groupe : SOMA ?
Seb
: Il y a plusieurs raisons, la première c'est que c'est le titre d'une chanson des Smashing Pumpkins. Un groupe qu'on a beaucoup écouté et qu'on aime encore. Ils avaient un morceau qui s'appelle « Soma ». Et c'est aussi une drogue qui enlève toute forme d’émotion aux gens dans le roman de Aldous Huxley, « Le meilleur des mondes ».

Comment pouvez-vous définir votre musique?
Xav
: On fait de la pop, mais aussi du rock, donc de la pop-rock (Rires)

Votre premier album (« Jewel and the Orchestra ») était un concentré d'énergie, sur ce second on vous sent un peu plus calmes, même si certains morceaux envoient fort … Vous vous êtes assagis ?
Seb
: On ne peut pas vraiment dire ça. On a fait surtout les musiques dont on avait vraiment envie, c'est à dire quelque chose qui sortait de nous à un instant T. Le premier opus est peut être plus énergique car ce sont des morceaux qui ont été composés tout au long de l'existence du groupe, donc un peu plus de dix ans. Tandis que pour ce second album, on a eu quatre mois en fait. Depuis que Xav a intégré le groupe. Donc on n’a pas cherché à faire plus ou moins rock que le premier. On a surtout fait ce qui nous plaisait. Tout en gardant à l'esprit que c'est un album pour la scène, donc des conditions d'enregistrement "live". Même si cela peut paraître plus "soft" à l'écoute.

On navigue effectivement dans le rock, la pop et même la new wave avec le surprenant « Nowhere Fast », pourquoi ce choix d'explorer autant de musiques ou d'univers musicaux ?
Seb
: En fait on écoute pas mal de trucs. Lionel, le chanteur, écoutait beaucoup les Cure, moi aussi, et donc ça nous a inspiré.
Xav : Oui, pendant qu'on créait l'album on écoutait pas mal de choses et forcément tout ça t'influence un petit peu. Il y a un peu de tout, des groupes un peu anciens ou actuels comme MGMT, par exemple. On aime bien tous ces nouveaux sons donc on s'en inspire mais cela n'empêche pas de rajouter une petite touche des années 80 comme sur « Nowhere Fast » effectivement.

On revient sur ces années 80. Cette époque est une source d'inspiration ?
Seb
: Personnellement, ça l'a toujours été. J'adore la new wave depuis très longtemps. La new wave était aussi un peu injectée dans certains titres du premier album. Alors même si ce n'est pas que ça, qu'on a pleins d'autres sources d'inspirations, cela reste important. Même si ce n'est que dans un seul morceau sur le nouvel album.

Pourquoi avoir terminé l'album par un morceau de piano ?
Seb
: Alors au départ, « Mourning Cain » puisqu'on parle de celui là, à la base, il n'a pas été composé au piano. On était en condition "live" donc absolument pas du tout prévu pour qu'il soit au piano. Et en l'enregistrant en studio, on s'est rendu compte qu'il serait meilleur en l'apurant et en laissant juste piano-voix. C'était un trip, un petit délire. Et c'est le seul morceau qui a été joué comme ça, sans retouche, sans recomposition, direct.

One shot quoi ?
Seb
: Voilà c'est ça, on l'a enregistré en une seule prise. On aimait bien l'atmosphère que ça rendait. Au début, on n'avait pas prévu de le mettre en dernière position, mais au final on trouve que ça fait très bien comme ça.

Si je vous dis que votre style ressemble à de la british pop, vous en pensez quoi ?
Seb
: C'est très très bien. Puisque c'est vraiment çà !
Xav : Yes, c'est juste. Totalement ça.

Comment se passent les compos ? Qui fait quoi ?
Seb
: C'est collégial en fait. Lionel écrit les textes.
Xav : Sa compagne également coécrit quelques textes. Pour les compositions, souvent Lionel arrive avec une guitare voix, une base quoi, une idée. Des fois tout peut partir aussi d'un riff. L'un de nous ramène un riff, et à partir de là il y a des idées de chant.
Seb : Sur cet album, on a aussi inversé les rôles. Cela permettait d'avoir d'autres horizons, d'autres idées. Et surtout cela nous a permis d'écouter différemment le son d'un instrument. De le ressentir autrement.

D'où vient l'inspiration pour les textes ?
Seb
: Là, il faudrait voir avec Lionel.

Et vraiment comme par hasard (c'est vrai), Lionel arrive dans la pièce ...

Salut Lionel, bonjour et désolé de te sauter dessus comme ça (Rires), donc d'où vient l'inspiration pour les textes ?
Lio
: Bonjour, disons que pour cet album, il y a beaucoup de personnages historiques, des gens qui ont fait avancer les choses ou reculer des fois, des gens qui se prenaient un peu pour dieu, des excentriques. Des gens comme Henri VIII, célèbre roi anglais qui égorgeait ses femmes. Un gros mégalo invivable. En fait, on ne raconte pas leur biographie, mais ils nous inspirent des chansons.

Au niveau de ton chant, tu passes du grave à l'aigu sans sembler beaucoup forcer. On te compare un peu à Matthew Bellamy de Muse. C'est une de tes références ?
Lio
: Ca l'a été oui, au tout début de Muse. Après je n'ai pas de références particulière. Je n'ai jamais été fan de quelqu'un en particulier. Mais là, tu cites Muse. Oui, je m'en suis inspiré quand on était ado et qu'on apprenait la musique. Après si tu me parles du Muse d'aujourd'hui, c'est plus du tout le même groupe depuis quelques albums, mais c'est un avis personnel. Et donc, je ne me reconnais plus trop dans leur musique. Leur évolution ne m'a pas plu. Notre son est quand même un peu plus vivant, plus roots, un peu moins moderne. Après pour la voix, c'est gentil, merci.

Et les références pour le groupe ?
Lio
: Pas mal de groupes phares si tu veux, mais plus dans le côté production que le côté création. Sinon on a toujours aimé, Oasis, Blur, Supergrass, The Cure ... Enfin il y a beaucoup de groupes d'avant et actuels. En fait on écoute pas mal de choses différentes.

Sur scène, vous avez la réputation d'un groupe explosif, de quoi sera composé votre set list ?
Lio
: On va surtout jouer les morceaux qu'on aime bien. Il y aura beaucoup et principalement des morceaux du deuxième album. Et une bonne moitié du premier aussi !

Vous variez votre set list en fonction des lieux et des soirs ?
Lio
: En fait ça dépend des soirs en effet. Mais à deux ou trois chansons prêts, on reste avec une set list qu'on a travaillée, répétée. On n’a pas envie de perdre ce fil là.

La tournée se présente plutôt bien, vous avez pas mal de dates ?
Lio
: Oui, c'est vraiment bien.

Pas trop dur de ne pas rentrer souvent à la maison ?
Seb
: Non, au contraire, ce qui serait dur ce serait de rentrer souvent à la maison ! (Rires). Ce ne serait pas bon du tout même !

Qu'est ce qu'on peut vous souhaiter pour conclure ?
Lio
: Une aussi belle tournée 2013 que celle qu'on a faite en 2012.

Merci à vous pour cet entretien
Lio
: Merci à toi

Propos recueillis par Yann Charles