dimanche, 06 janvier 2013
A Spurious Tale
(Autoproduction – 2012)
Durée 19’40 – 5 Titres
http://www.aspurioustale.com  Strasbourg, 2010, trois jeunes musiciens venus d’horizons divers se rencontrent et décident de créer un groupe à part entière dans lequel leurs couleurs respectives pourraient se mélanger et donner naissance à quelque chose de grand, de surprenant … Une pointe de jazz, une autre de country, de vieux souvenirs venus du punk rock et du metal et nombre de musiques folkloriques rapportées d’Irlande, de Bretagne, du Québec, d’Alsace ou de Bulgarie, c’est en associant l’ensemble et en lui donnant une solide base irlandaise que Tom Freudenreich au violon, au banjo et au bouzouki, Julien Desailly aux uilleann pipes, au bodhran et aux whistles et enfin Eflamm Labeyrie à la guitare, au chant et au banjolélé vont imaginer la musique de A Spurious Tale, un art qui se promène allègrement d’Europe jusqu’en Amérique du Nord et qui ne laisse forcément personne indifférent. S’ils mettent en avant leur versant le plus celte, les trois musiciens n’en laissent pas pour autant leurs autres influences sur la touche et plongent sans crier gare vers le ragtime ou la country avec à la clef de fort belles pièces qui font instantanément taper du pied et battre des mains. Aussi réjouissant dans sa dimension instrumentale que dans les parties chantées, ce premier effort éponyme du trio strasbourgeois navigue à vue d’un « The Old French » à un « Cooley’s Reel » en passant par « Farewell To Erin » ou « Ragtime Cowboy Joe » pour nous convaincre à chaque instant à force d’une musicalité impressionnante de réalisme, d’un feeling à l’échelle XXL et d’une énergie de tous les instants. Que ce soit dans un pub ou dans un club, dans une salle ou même dans la rue, A Spurious Tale se donne les moyens de jouer une musique à la fois riche, conviviale et entraînante. De telles invitations, on n’y résiste jamais ! |
