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JIM WILSON à GUEBWILLER (68) pdf print E-mail
Ecrit par Cathie Wetzstein  
dimanche, 30 décembre 2012
 

JIM WILSON 
HOTEL DE L’ANGE – GUEBWILLER (68)
PROPOSE PAR CAF’CONC DES 3 FRONTIERES 
Le 13 novembre 2012

http://jimwilsonmusic.blogspot.com/ 
http://www.hotel-ange.fr/ 
http://www.teenageheadmusic.com/ 

En tournée européenne durant l'automne sur le vieux continent, Jim Wilson fait une halte à l'Hôtel de l'Ange à Guebwiller. Yannick Kopp nous propose ce concert en lieu et place du Caf'Conc des 3 Frontières en attendant son ouverture et l'opportunité pour les habitués du Caf' de retrouvailles musicales autour d'une bonne tablée.

Plus connu pour être le leader charismatique des Mother Superior qui sévissent depuis les années 1990 sur toutes les scènes rock de notre planète, Jim Wilson nous vient de la côte ouest des Etats-Unis, plus précisément de Los Angeles. Auteur/compositeur/interprète, guitariste, bassiste, mais aussi collectionneur de vinyls, musicologue et animateur radio, Jim est multi-casquettes. Connu et estimé dans le milieu studio, il a collaboré avec Daniel Lanois, Alice Cooper, Meat Loaf, Pearl, Anthrax, Emmylou Harris, Iggy Pop, Henry Rollins, Sparks … Comme si toutes ces activités ne lui suffisaient pas, voilà qu'il décide de se lancer dans un projet solo duquel va naitre un premier album éponyme, dont il a lui-même écrit et composé les morceaux, assurant le chant, la basse et la guitare. 

Accompagné de ses fidèles disciples Ian Galloway à la basse et Ryan Carman à la batterie, Jim vient prêcher la bonne parole à nous autres, anges du sacro-saint rock'n'roll, et par la même occasion nous faire découvrir une bonne partie de sa nouvelle galette. Jim Wilson évolue dans un univers musical très varié, dont la base est bien évidemment le blues. A partir de là, sa musique prend des connotations rock, voire hard rock, fortement empreinte de folk et de soul. Et cette fusion des genres est particulièrement réussie. Guitariste hors pair, il sert un jeu flamboyant. Les notes, tantôt incisives, tantôt planantes prennent naissance au bout de ses doigts et s'envolent de sa Gibson avec une fluidité toute naturelle. Sa voix imprégnée de soul se pose sur les morceaux dans un accord parfait, prend plus de relief sur les tempos vigoureux et se fait plus intimiste sur les balades. Ian et Ryan lui apportent un soutien indéfectible, la vague rythmique qu'ils engendrent nous transporte en plein cœur de la musique. 

La set-list alterne de somptueuses compos pêchées dans le nouvel opus ("Bleeding", "Things are looking up", "Honest Mistake", "Cry now (pay later)", "Let it run through you", …) et quelques reprises ("Lodi", "When the whip comes down), …), le trio se sentant autant à l'aise avec Creedence qu'avec les Rolling Stones. Mais pas que, car le combo nous gratifie de quelques titres des Mother Superior dont "Jaded little princess" au groove imparable qui donne une irrésistible envie de se déhancher, "Let it go" et "Four walls" aux nappes envoutantes pour finir avec un "Fuel the fire" qui met le feu. L'occasion pour les ignares comme moi d'apprécier une partie de l'œuvre musicale de ce groupe. La soirée est finie pour le commun des mortels, mais pas pour les irréductibles Caf'Conciens que nous sommes. Le dernier set, totalement improvisé, est unplugged et en comité restreint. Jim s'équipe de sa guitare acoustique et c'est autour du dernier verre de l'amitié que les rescapés de cette soirée peuvent reprendre en chœur "Sweet home Alabama" et "Take it easy" entre autres.

Jim Wilson, un artiste généreux et diablement talentueux que je vous invite à découvrir, ou à redécouvrir.

Cathie Wetzstein – décembre 2012