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SHINESKI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 02 janvier 2013
 

Leave you in the dark
(Tentacled Records – 2012) 
Durée 26’41 – 5 Titres

http://www.myspace.com/shineski
http://shineski.bandcamp.com

Formé en 2006 par les frères Gettliffe, Mathieu au chant et Rémi à la basse, Shineski est un quartet originaire de l’Est de la France qui cultive avec une réelle passion le rock dans sa plus simple expression, mélangeant avec un véritable bonheur son côté le plus brut et son pendant le plus efficace. Créateur d’une musique qui ne se perd pas dans les méandres du business pour au contraire aller droit à l’essentiel, le groupe dans lequel on retrouve Nicolas Nonnenmacher aux guitares et Sébastien Beckert à la batterie s’est ainsi attaché à enchaîner les sorties avec un premier album éponyme en 2008 puis un second trois ans plus tard, « The Wild Lane », poursuivant sur sa lancée cette année avec non pas un troisième album mais avec un EP particulièrement convaincant dans lequel le quartet a mis une grande par de lui-même au service exclusif d’un rock qui mise très ouvertement sur les saturations et sur la lourdeur, panachant avec une intelligence phénoménale les accents stoner et les relents grunge et nous sortant à l’arrivée le grand jeu avec cinq véritables bombes à retardement, cinq titres qui perforent tranquillement l’esprit, un peu à la manière des vieux Black Sabbath, puis qui explosent insidieusement l’un après l’autre comme le feraient ceux de Rage Against The Machine ou de Nine Inch Nails pour finalement faire des dégâts irréversibles et créer une forme d’addiction latente sur l’auditeur. Ce dernier se retrouvera à coup sur et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire sous l’influence de morceaux comme « Sorrow And Tears », « Up The Wall », « Time To Say Goodbye » ou « To The End » qui à force de grosses guitares bien affûtées, de rythmiques impressionnantes de lourdeur et de parties vocales définitivement parfaites font de « Leave You In The Dark » une de ces rondelles que l’on écoute du matin jusqu’au soir sans jamais se lasser. Voilà un rock comme on aimerait en entendre plus souvent !