Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow THE ANGRY CATS

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

THE ANGRY CATS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 29 décembre 2012
 

The Angry Cats
(Nidstang – Believe Digital – 2012) 
Durée 12’58 – 4 Titres

http://www.theangrycats.com
http://www.facebook.com/theangrycats

Réunion de trois artistes venus d’horizons divers, The Angry Cats est un projet neo-rockabilly, un terme qui peut sans doute sembler barbare sur le papier mais qui dépeint pourtant de belle manière une musique dans laquelle on trouve le rock sous toutes ses formes, de ses origines jusqu’à nos jours. Une pointe de country, de folk et même de world pour agrémenter le tout et voilà le trio à la tête d’une première rondelle pas piquée des vers, un maxi de quatre titres qui réunit trois compositions débridées et une reprise des plus convaincante, un véritable pari que Fred Alpi à la guitare et au chant, Tom Decaestecker à la basse et Chris Gianorsi à la batterie ont su relever sans faiblir un seul instant. Tous trois rompus non seulement à l’exercice de la scène mais aussi du studio, ces chats de gouttières ont assurément mangé du lion et c’est toutes griffes dehors et tous crocs devant qu’ils se jettent sur nous pour nous convaincre à grand renfort de morceaux où il est autant question de rock’n’roll que de sexe, le tout plus la plus grande satisfaction d’un public qui se reconnaîtra sans trop de difficulté dans des pièces comme « Fan The Flames Of Discontent » et « I Will Not Touch You » ou encore dans « Olvidado » une ballade rock aux très forts cachets mexicains. On aurait pratiquement pu s’en arrêter là tant l’échantillon était déjà consistant, et pourtant The Angry Cats ont choisi de nous en mettre une de plus, et pas n’importe laquelle puisque c’est une relecture à la sauce féline de « Train Kept A Rollin’ » qu’ils nous délivrent en fin d’ouvrage pour finir de mettre tout le monde d’accord. Une réalisation soignée qui installe l’effort à un très juste milieu entre Johnny Cash et les Stray Cats et voilà ces trois musiciens à la carrière déjà consistante équipés pour s’en aller à la conquête d’un public capable de s’ouvrir sur le rock au sens le plus général du terme. Si un coup de griffe impromptu n’est bien entendu jamais à exclure, ce serait une erreur de ne pas prendre le risque d’aller à la découverte de cette formation qui ne manque pas d’arguments pour fédérer les amateurs de musiques amplifiées !