Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

I.M.O.D.I.U.M pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 28 décembre 2012
 

Comptes de faits
(Autoproduction – 2012)
Durée 48’22 – 13 Titres

http://www.myspace.com/imodiumlegroupe
http://imodium.bandcamp.com

Après trois EPs et pas moins de deux splits avec La Relève, ce power trio punk originaire de Monaco à l’acronyme original se devait quand même de proposer enfin un véritable album à ses fans qui, depuis près de dix ans et après pratiquement deux cent cinquante concerts, attendaient de pouvoir toucher du doigt une vraie rondelle toute entière à l’effigie d’I.M.O.D.I.U.M, le groupe qui avait réussi à leur retourner les tripes lors des soirées partagées avec des pointures comme Burning Heads, Diego Pallavas, Les Vilains Clowns, Rebel Assholes et tant d’autres encore. Rodée sur les routes de France, d’Europe du Nord et même du Québec, la musique d’Ingrid’s Mamals Orkestra Dancing In Useless Mud sent bon l’énergie, les heures de conduite avec des pneus usés, les toilettes des stations d’essence, la bière à bon marché et le café instantané des aires d’autoroute, la vraie vie en quelque sorte, celle que Loul à la guitare et au chant, Max à la basse et Kev’ à la batterie partagent de bon cœur avec Audy ou Coco, leurs collègues qui se relaient à leurs côtés au poste de roadie, chauffeur, responsable du merchandising … Alors forcément, « Comptes de faits » n’est pas un de ces albums bien lisses et bien propres sur eux comme on les fait parfois, loin de là, les treize titres d’I.M.O.D.I.U.M faisant plutôt penser à un improbable croisement entre des groupes comme La Mano, Deportivo, La Ruda quand elle était encore Salska, Oberkampf et quelques autres encore. De très forts relents punks, des riffs à fracasser les vitres, une bonne dose de groove pour faire skanker le tout, voilà le combo monégasque armé jusqu’aux dents pour s’attaquer au saccage en règle de nos platines mais aussi de nos salles avec des titres comme « Apocryphe », « Jeux d’enfants », « Frontispice » ou « Boulevard de la Mort » et bien entendu avec « Obsolescence programmée » où l’on remarque la voix de BatBat de Diego Pallavas. Disponible depuis le printemps, l’ouvrage se prend sans ordonnance au rythme minimum de trois écoutes par jour, et si les symptômes persistent … c’est encore mieux !