jeudi, 27 décembre 2012
The turn of the lights
(Ear Music – Edel – 2012)
Durée 57’10 – 12 Titres http://www.andrematos.net  André Matos, rien que le nom est une véritable ode au rock en général et au metal symphonique en particulier puisque non content d’avoir été le chanteur historique du combo brésilien Angra puis d’avoir collaboré à des formations comme Viper, comme Shaaman et enfin comme Symfonia où il chantait aux côtés de Timo Tolkki, le vocaliste s’est lancé dans une carrière personnelle qui s’est concrétisée par trois albums parus sous son propre nom depuis 2007. Et comme toujours quand on s’écarte un peu des sentiers trop bien tracés, il y a toujours des hordes bien pensantes au garde à vous pour venir vous cracher dessus, un épiphénomène auquel André Matos n’aura pas échappé, loin de là. Quelques petits et gros changements de line up après « Mentalize », c’est avec Hugo Mariutti et André Hernandes aux guitares, Bruno Ladislau à la basse et Rodrigo Silveira aux drums que le frontman nous dévoile donc sa troisième œuvre solo, « The Turn Of The Lights », un album qui ne changera peut-être pas la face du rock mais qui n’en espérait de toute façon pas tant, attaché qu’il était à davantage se focaliser sur une douzaine de compositions capables de se partager entre heavy symphonique, speed mélodique, rock sauvage et ballades délicates. Concentrés sur l’essentiel, André Matos et consorts ne se posent que très peu de questions et y vont avec une passion jamais remise en cause sur des titres qui nous ramènent parfois vers un style qui n’est pas sans rappeler celui d’Angra, avec plus ou moins de fortune mais avec une réelle sincérité et surtout avec une véritable volonté de bien faire. Quelques mauvaises langues ont laissé entendre qu’André Matos était usé, démotivé, à cours d’idées … La plus belle des réponses que pouvait leur opposer le chanteur, c’était de livrer un album qui tienne la route comme le fait « The Turn Of The Lights » avec des pépites comme « Liberty », « Course Of Life », « On Your Own » ou encore « Oversoul ». Un petit moment de douceur avec « Sometimes » pour finir l’ouvrage avant de passer au super bonus acoustique, « Fake Plastic Trees », et voilà tous ceux qui n’ont rien contre les groupes qui savent se faire plaisir à eux-mêmes en même temps qu’aux fans avec une raison supplémentaire d’aimer André Matos et sa musique. Les autres peuvent disposer, il n’y a rien de plus à voir ! |
