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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 25 décembre 2012
Beyond the hill
(Autoproduction – 2012)
Durée 21’30 – 5 Titres http://www.facebook.com/whitelodgemusique  Dès la prise en main de l’ouvrage, on comprend que White Lodge est un de ces groupes qui sont animés par les voyages et par les grands espaces, un groupe qui a un petit quelque chose de Kerouac qui coule dans ses veines et qui transpire forcément dans sa musique … Alors on cherche et on découvre bientôt que ce quartet est non seulement français, mais aussi qu’il a également commencé sous la forme d’un duo dont ne subsiste aujourd’hui que François Barrère à la guitare acoustique et au chant. Un premier EP en 2010 avait posé quelques bases solides pour un groupe aussi bien influencé par Damien Rice et Eddie Vedder que par Pearl Jam et Radiohead et c’est en assurant les premières parties de Colorblind ou de Starboard Silent Side que White Lodge avait fini par se faire une solide réputation, Fabien Gennesseaux venant finalement poser ses guitares électriques à partir de 2011 près de la basse de Morgan Colet et de la batterie de Julien Claudel et emmenant naturellement le groupe vers un nouvel enregistrement, une fois encore un EP, dans lequel on découvre cinq compositions de plus. Avec un répertoire rafraîchi et revigoré dans lequel les accents pop-folk restent toutefois très présents, White Lodge parvient à nous faire monter dans le train qui lui sert de prétexte à écrire des chansons et finit par nous convaincre d’aimer pour ce qu’elles sont, c’est à dire de véritables petites pépites de sensualité et de délicatesse, des compositions comme « Lonely Thinkers », « Noah’s Ark » ou encore « In A Winter Morning ». Une voix qui regarde sans fausse modestie vers celles des grands singers songwriters d’Outre Atlantique, des mélodies qui filent sans jamais faiblir sur les rails utilisés auparavant par les plus belles folk-songs … White Lodge a tout compris de l’art de faire une musique qui sait toucher l’auditeur droit au cœur. Bravo ! |
