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CHICKENFOOT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 24 décembre 2012
 

LV
(Ear Music – Edel – 2012) 
Durée 56’46 – 9 Titres 

http://www.chickenfoot.us

Dans la grande famille des groupes all stars, les Chickenfoot ne risquent pas de passer pour des poulets de l’année puisque ce nouvel effort live est quand même la troisième rondelle d’un combo où l’on compte des pointures et rien que des pointures, à commencer par le chanteur Sammy Hagar et le bassiste Michael Anthony, tous deux transfuges de Van Halen, mais aussi l’inénarrable Joe Satriani aux guitares et enfin Kenny Aronoff, le batteur qui remplace en lieu et place et au pied levé Chad Smith, le cogneur en chef des Red Hot Chili Peppers. Formé en 2008, Chickenfoot a frappé très fort d’entrée de jeu en proposant un premier album éponyme un an après sa naissance avant de confirmer deux années plus tard avec un second opus, et au moment de finir de marquer la scène de son empreinte indélébile, c’est avec un troisième effort un peu étrange que le quartet s’exécute, scindant l’ouvrage en deux faces et plantant sur la première quatre craqueries inédites enregistrées en live durant la tournée 2012 tandis que la seconde est dévolue à diverses raretés et faces B enregistrées elles aussi en live, mais cette fois à Phoenix juste avant l’arrivée de l’automne 2009. Du pain béni pour les amateurs de rock et de hard rock qui se voient gratifiés de pas moins de neuf titres qui transpirent l’énergie, l’envie et le talent, des morceaux où chacune des pointures qui contribuent à la gloire de Chickenfoot donnent le meilleur d’elles-mêmes et emmènent le tout vers des sommets rarement atteints. De « Big Foot » à « Oh Yeah », de « Something Going Wrong » à « My Kinda Girl » ou encore de « Lighteen Up » à « Learning To Fall », c’est une véritable leçon de rock’n’roll que nous donnent en tout bien tout honneur ces monstres sacrés du genre. Et s’ils se laissent parfois aller à en faire un peu trop, c’est simplement parce que leur talent les autorise de temps à autres à manquer un tout petit peu de modestie ! One for the money, two for the show …