dimanche, 23 décembre 2012
Architecture of a lie
(Autoproduction – 2012)
Durée 44’05 – 11 Titres http://karmazero.bandcamp.com
http://www.myspace.com/karma0  Un premier EP paru en 2010, cinq années après la création du combo, avait réussi à faire entrer Karma Zero dans le cercle relativement fermé des groupes qui comptent sur la scène extrême nationale, une position que le quintet avait largement préparé en amont en ouvrant pour des pointures comme Ultra Vomit ou Trepalium et en se produisant au Metal Corner dans le cadre du Hellfest en 2009. Restait toutefois à confirmer avec un premier album que l’on nous promettait dans la foulée mais qu’il aura fallu attendre deux ans de plus, Saymon au chant, Zum et Skexis aux guitares, GaLi à la basse et Seb à la batterie ayant décidé de laisser le temps au temps et ayant finalement choisi de ne livrer cette première vraie rondelle qu’une fois totalement aboutie. Confiant les arrangements à Stéphane Buriez, Karma Zero est finalement parvenu à se concentrer sur l’essentiel et nous livre avec « Architecture Of A Lie » une excellente démonstration de ce qui se fait de mieux au niveau national mais aussi international dans un registre ou le metal et le hardcore flirtent sans aucune arrière pensée avec le death et l’electro. Des guitares foudroyantes, une rythmique totalement déconcertante, un chant puissant mais très bien équilibré, des compos à faire frémir d’envie les meilleurs groupes du genre, Karma Zero a sorti l’argenterie et mis la vaisselle en porcelaine pour nous servir, et de fort belle manière en plus, un véritable festin sonore où l’on déguste sans avoir à se forcer le moins du monde des « Next Time », des « Death Inside », des « Grown Up », des « Modern Slavery » ou encore des « Ghosts » … On serait légitimement rassasié de riffs avec moins que ça mais tout bien pesé, on finira quand même par se dire qu’il reste encore une petite place pour le live, un domaine pour lequel les Nantais semblent avoir de belles aptitudes qu’ils trépignent d’impatience de nous dévoiler ! La balle est désormais dans le camp des programmateurs … |
