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UNDER THE ABYSS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 22 décembre 2012
 

A Wavering Path
(Autoproduction – 2012) 
Durée 57’45 – 11 Titres

http://www.undertheabyss.com

Ils viennent de Brest où le groupe s’est formé en 2004 et c’est en se servant de leur musique pour exprimer leurs sentiments et leurs émotions que les membres de Under The Abyss ont réussi à se faire une réputation, sortant deux EPs en 2006 et 2008 et les faisant vivre à la scène sur de multiples concerts donnés sur les planches locales mais aussi sur de gros festivals comme Motocultor Fest en 2010 où le combo a partagé l’affiche avec Dagoba et Madball. Repartis en studio pour y mettre leur premier album en boite, Théophile Rouxel au chant, Marc Le Gall et Esteban Segalen aux guitares, Damien Pailler à la basse et Lucas Joly à la batterie ont finalement réussi à donner le meilleur d’eux même et à offrir à Under The Abyss la grande œuvre qui manquait à sa discographie, un album dans lequel les titres flirtent avec la ligne rouge au niveau de la durée mais aussi de la puissance, rappelant plus souvent qu’à leur tour des aînés prestigieux tels que Metallica, Megadeth, Machine Head … A un véritablement talent de composition, les Bretons associent une énorme envie de bien faire et y vont sans arrière pensée quand il est question de planter dans la bande des petites graines qui une fois germées donneront naissance à de bonnes grosses plantes bien grasses et bien enracinées dans le genre de « Stoneskin », « Behind The Eyes Of Ignorance », « Despicable Life » ou encore « Another Day To Survive ». Avec des guitares qui franchissent plus souvent que de raison le mur du son et une section rythmique qui ne faiblit jamais le moins du monde, Under The Abyss n’a pas grand mal à assurer le coup et nous en met du même coup plein les yeux et plein les oreilles avec un premier album capable de tenir la comparaison face à n’importe quelle grosse production estampillée de sceau tout puissant de l’Oncle Sam. Reste désormais à espérer que les mentalités évoluent et que le public de l’hexagone se mette véritablement à croire en ses groupes nationaux, d’autant plus quand ils sont comme c’est le cas pour celui là très largement à la hauteur de quelques vieilles icônes qui commencent malheureusement à sentir le renfermé, voire carrément le formol. Voilà incontestablement un des tous meilleurs groupes du moment qui a tous les ingrédients pour durer si tant est qu’on lui donne sa chance. Bougez-vous nom de dieu !