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FARFI(Z)A SESSIONS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 20 décembre 2012
 

Volume 1 « pop/folk »
(Le Noize Maker Records – 2012) 
Durée 33’09 – 9 Titres

Volume 2 « electro/rock »
(Le Noize Maker Records – 2012) 
Durée 34’44 – 8 Titres

http://www.lenoizemakerrecords.com 

Sous l’impulsion commune de quatre labels, Noize Maker Records, Pilotti, Laybell et Ah Bon?, mais surtout de la rencontre improbable de dix sept groupes essentiellement issus de la scène du Nord de la France et d’un orgue Farfisa sont nés deux ouvrages présentés au format vinyle pour finir de nous ramener en ligne droite vers les seventies … Jusque là, rien de bien surprenant, et pourtant les Farfi(z)a Sessions n’ont pas fini de nous étonner et de nous séduire grâce à une fraîcheur de ton toute personnelle mais aussi et surtout grâce à tout le génie créatif déployé par des groupes parmi lesquels on remarque une partie du gratin de la scène actuelle et tout particulièrement des combos comme Cercueil, Louis Aguilar, Ô Superman, Shiko Shiko, Luminocolor ou encore Marvin Hood, et encore, ce n’est là que la face visible de l’iceberg. Spécialement créé ou simplement réarrangé pour l’occasion, chacun des morceaux installé sur les deux galettes de vinyle noir respecte un cahier des charges bien particulier et en appelle à cet instrument hors d’âge qu’est le Farfisa Partner 15, sauvé en partie grâce à ce projet plein d’ambition et réfugié bien précieusement depuis dans le Studio Noize Maker. Une face pop et l’autre folk, une face electro et l’autre rock, chaque changement de côté nous réserve quelques très bonnes nouvelles et surtout de véritables trésors sonores qui, en un peu plus d’une heure au total, nous transportent au cœur non pas d’une scène mais bel et bien de quatre scènes totalement différentes et pourtant capables d’unir leurs efforts dans la même direction pour la grandeur d’un instrument que l’on taxe souvent de vieillot voire carrément de dépassé mais qui, utilisé avec un véritable talent et surtout beaucoup d’imagination, est encore capable de faire vibrer non seulement les groupes mais aussi, et c’est bien là le principal, le public. Edités chacun à trois centaines d’exemplaires, les deux disques sont incontestablement destinés à devenir collector à un moment ou à un autre et devraient, non seulement pour ça mais aussi tout simplement pour la qualité et pour l’originalité de leur contenu, figurer en bonne place dans toute discothèque évoluée qui se respecte. Ceux qui n’auront pas fait le nécessaire pour se les procurer à temps seront sans aucun doute les archéologues de demain !