mercredi, 12 décembre 2012
ROCK’N’ FRIENDZ SHOW
COVENT GARDEN STUDIOS – ERAGNY
(95)
Le 24 novembre 2012
http://www.coventgarden.fr/
http://www.myspace.com/dzetaonline
http://www.myspace.com/HEAVINTAGE
http://www.warmachines.fr/
Retrouvez toutes les photos d’Alain Hiot sur http://www.flickr.com/photos/yoyo95280/sets/
Remerciements
: Covent Garden Studios, L’R SUBTIL, COMBO95, 95degrés, Les acteurs de l’ombre,
Sébastien.
Trois groupes étaient au programme de cette soirée 100%
Rock’n’Roll : DZETA, HEAVINTAGE et WAR MACHINES. Pour tout dire, les membres de
ces trois formations sont avant tout une sacrée belle bande de potes, qui
prennent toujours beaucoup de plaisir à se retrouver sur différentes scènes
qu’ils aiment à partager. Dans la mesure où je les suis assez régulièrement
depuis pas mal de temps, c’est donc tout naturellement que j’ai débuté cette
journée en même temps qu’eux, avec les balances, avant de partager le repas et
ensuite les concerts.
Petite présentation de tous nos compères de ce soir : DZETA c’est
Didier à la guitare, Carlos à la batterie, Mathieu à la basse et une voix
extraordinaire, Sarah. Avec HEAVINTAGE nous avons l’initiateur de cette soirée,
Roméo à la guitare, Franck à la guitare lead, Marco à la basse, Olivier à la
batterie et Titi au chant. Et WAR MACHINES ce sont Jimmy à la guitare, Jérôme à
la batterie, Ghys à la basse, Greg au chant et l’incroyable Raff à la guitare
Lead.
Et c’est donc après le repas pris en commun dans la loge que ces
trois groupes, dont l’un des points communs est l’amour du Jack Daniel’s, vont
se succéder sur scène, en commençant par DZETA. Et ça va démarrer très fort
puisque pendant que nos quatre amis montent sur scène, les enceintes nous
diffusent un fond sonore qui ne laisse aucun doute sur le titre du premier
morceau : « Thriller ». Mais un Thriller revu et corrigé façon Dzetanienne, car
l’une des caractéristiques de ce combo est de revisiter les titres qu’ils
interprètent.
Et ce soir ne va pas déroger à la règle avec des morceaux allant
des Red Hot à Queen, en passant par Deep Purple ou The Sweet, tous arrangés à la
sauce DZETA. Il n’est pas rare même, dans un titre, d’y entendre plusieurs
extraits d’autres artistes ou groupes qui se fondent parfaitement dans
l’ensemble. Sachant qu’ils s’attaquent à présent à leurs propres compos, il ne
m’étonnerait pas d’entendre parler prochainement d’un projet d’album. A noter la
montée sur scène de Roméo, que le groupe va affubler d’une perruque blonde, d’un
boa rose et de lunettes jaunes, avant que tous ces accessoires ne finissent le
set avec DZETA.
C’est à présent au tour d’HEAVINTAGE d’entrer en jeu. Nouveau
line-up pour le groupe qui n’avait plus de batteur et qui retrouve la scène
après plus d’un an d’interruption. Inutile de dire qu’ils ont faim, très faim,
et ça va se voir et s’entendre tout le long de ce set. Et ils l’ont peaufiné ce
retour ! Ils ont pris le temps de répéter, de se refaire un répertoire et c’est
donc plein d’énergie qu’ils nous ont régalés à leur tour.
Eux aussi vont revisiter quelques grands standards du rock, avec
entre autre Thin Lizzy, Guns’n’Roses, AC/DC ou encore Aerosmith. Quelques guests
vont apporter leur contribution active également sur quelques titres, à l’image
de Sarah qui va remonter sur scène pour un superbe « Beds are Burning ». Roméo
et Titi font le spectacle pour le plus grand bonheur du public qui retrouve là
un de ses groupes préférés. Et quand on sait qu’on se met là aussi à composer,
cela nous annonce également de très bonnes surprises à venir.
Troisième formation à se produire ce soir, les WAR MACHINES, un
tribute AC/DC que l’on ne peut pas oublier une fois qu’on les a vus, tant ce
groupe est d’une qualité exceptionnelle et mené par un Raff déchaîné sur chaque
prestation. Une base rythmique parfaite, une seconde guitare qui assure comme
c’est pas permis et un chanteur phénoménal complètent ce combo
incroyable.
Ils balayent un très large répertoire du groupe légendaire, y
compris des titres n’ayant jamais été joués sur scène par les originaux. Pour
celles ou ceux qui n’ont jamais vus WAR MACHINES, rien que la séquence
strip-tease vaut le déplacement. Ne pas manquer non plus la ballade
incontournable de Raff dans la salle, en règle générale sur les épaules de son
ami Ludovic, pendant laquelle il se lâche sur les solos de façon assez
hallucinante. C’est vraiment du très haut niveau à voir impérativement !
Et tout ce beau monde va remonter sur scène pour un
dernier titre en commun, « Highway To Hell », avec des sourires aussi larges que
les Champs-élysées sur chaque visage. L’un d’entre eux rayonne encore plus que
les autres, c’est celui de Roméo qui a parfaitement réussi cette soirée et son
retour sur scène, et qu’il faut absolument féliciter. Il a de quoi être fier,
c’est une grande et belle soirée qu’il nous a concoctée là. On attend tous avec
impatience l’édition 2013 car il serait inimaginable que ce ne soit qu’une
soirée « One Shot ».
Quelques coups de cœur supplémentaires, la salle pleine comme un
œuf, la très grande convivialité qui était au rendez-vous, la superbe ambiance
sur et devant la scène et les gros délires dans la loge (surtout sur l’after…).
Et deux petits coups de gueule, les lumières éteintes sur chaque fin de morceau
alors qu’il se passe souvent des choses, notamment avec Raff sur les fins de
titres, et qui nous ont privés de quelques belles photos. Mais surtout le volume
global du son totalement délirant, à tel point que les musiciens ont eu du mal à
s’entendre dans les retours et que les solos de Franck et de Raff étaient quasi
inaudibles de la salle. Certes le Rock se joue et s’écoute fort mais on est pas
non plus obligé de faire dégueuler à ce point les décibels des
enceintes.
En conclusion une bien belle réussite, une superbe soirée avec
trois groupes géniaux tant musicalement qu’humainement, et réellement, encore
une fois un très grand bravo à Roméo pour l’organisation. Rendez-vous sans faute
pour l’édition 2013, et en attendant, allez voir ces formations qui se
produisent assez régulièrement sur différentes scènes, vous ne serez jamais
déçus !
Alain Hiot – décembre 2012
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