Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ELECTRIK GEM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 18 décembre 2012
 

Radiopolis projekt
(L’Assoce Pikante – L’Autre Distribution – 2012) 
Durée 53’27 – 9 Titres 

http://www.myspace.com/electrikgem
http://www.lassocepikante.com

C’est en s’appuyant sur toutes les couleurs que l’on remarque quand on se déplace autour de la Méditerranée qu’Electrik GEM a imaginé de se lancer dans une œuvre formidablement métissée, une création collective réalisée autour d’une quinzaine de personnes qui mélangent de façon très spontanée les instruments et les chants traditionnels avec des ingrédients plus modernes, laissant les ouds, les accordéons et les clarinettes rejoindre les guitares électriques pour donner naissance au bout du compte à une musique qui n’a pas de frontière mais qui n’a pas non plus d’age. Totalement débridé, le GEM, acronyme de Grand Ensemble de la Méditerranée, s’attache à battre les cartes et à brouiller les pistes et nous invite du même coup dans un univers complètement improbable où le folklore bulgare rejoint les youyous du Maghreb et où les riffs de guitares bien tendus fricotent le soir après la tombée de la nuit avec les intonations espagnoles … Si l’on se perd parfois un peu dans le grand bouillon de culture du « Radiopolis Projekt », c’est pour mieux se laisser surprendre puis charmer par des créations ahurissantes d’originalité et hurlantes d’ingéniosité, des morceaux qui ne manquent jamais ni de sensualité ni même parfois d’humour et qui forcent le respect non seulement par la qualité de leur composition mais aussi par le naturel qui transparaît à chaque instant de leur interprétation. Au fil de pièces comme « Alexandris », « L’Ethiopien », « Marmara Streisand » ou encore « Vecheriai Rado », ce sont les contours même de la Grande Bleue qu’Electrik GEM s’attache à redessiner selon sa propre imagination, et le mieux, c’est que l’on finit forcément par se laisser convaincre du bien fondé de la démarche. A découvrir de suite pour les adeptes du numérique, au cours du premier trimestre 2013 pour ceux qui préfèrent attendre la sortie physique du digipack …