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THERION pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 17 décembre 2012
 

Les fleurs du mal
(End Of The Light – 2012) 
Durée 47’48 – 16 Titres 

http://www.megatherion.com

Depuis maintenant un quart de siècle que Therion existe, le combo suédois a connu un nombre impressionnant de musiciens mais aussi pas mal de labels successifs et a défriché au moins autant de styles musicaux différents puisque du death metal de ses origines jusqu’aux expériences symphoniques, avec orchestre et chœur s’il vous plait, le groupe du guitariste Christopher Johnsson a toujours su donner du grain à moudre non seulement à ses détracteurs, mais aussi et surtout à ses fans. Alors forcément, quand Therion a annoncé que son nouvel album s’appellerait « Les Fleurs du Mal », les rumeurs et autres ragots n’ont cessé de circuler avec par exemple le bruit que le nouvel opus serait cette fois conceptuel, poétique, ou même chanté en Français … Et comme dans toute forme d’imagination il y forcément une part de réalité, c’est bel et bien un album chanté dans la langue de Molière que les Suédois nous proposent, mais pas un recueil de textes empruntés à Baudelaire, loin de là, Therion ayant en lieu et place choisi de revisiter à la sauce metal symphonique seize titres issus de la variété française, de la meilleur jusqu’à la pire ! Christian Vidal aux guitares, Nalle Pählsson à la basse, Johan Koleberg à la batterie, Thomas Vikström et Lori Lewis au chant mais aussi une foule de guests dont entre autres le vocaliste Snowy Shaw, quelques synthés et enfin un orchestre symphonique tout entier, Therion n’a pas fait les choses à moitié et a décidé de revisiter des pièces rendues célèbres par Sylvie Vartan, France Gall, Marie Laforet ou Serge Gainsbourg en faisant certes montre d’une griffe très personnelle, mais avec des fortunes diverses, les voix unanimement parfaites ne parvenant pas toujours à faire passer au second volet un contenu par moment au raz des pâquerettes. Pas forcément fan des versions originales donc, le curieux se plaira quand même à se faire une opinion personnelle qui ne sera pas forcément négative grâce à la présence d’adaptations intéressantes comme peuvent l’être « Poupée de cire, poupée de son », « Initials B.B. » ou encore « Les sucettes » … Un ouvrage qui restera de toute façon anecdotique, même si les amateurs de belles voix y trouveront forcément leur compte !