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STRANGERS ON A TRAIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 16 décembre 2012
 

The Key part1 : The Prophecy
(Metal Mind Productions – 2012) 
Durée 63’44 – 14 Titres 

The Key part2 : The Labyrinth
(Metal Mind Productions – 2012) 
Durée 72-02 – 5 Titres 

http://www.metalmind.com.pl

Introuvables depuis des lustres, les deux albums de ce trio fondé en 1990 qui adoptait comme nom le titre d’un film d’Alfred Hitchcock se voient aujourd’hui remasterisés et remis dans les bacs pour le plus grand plaisir des amateurs de rock progressif. En effet, Strangers On A Train n’est autre que la réunion de trois grands noms, Tracy Hitchings au chant, Karl Groom aux guitares et, last but not least, le formidable Clive Nolan, fondateur de groupes comme Caamora, Arena et bien entendu Pendragon aux claviers, aux chœurs et plus largement à l’écriture et à la composition des morceaux. Déjà expérimentés à l’époque de ces enregistrements, les trois complices avaient imaginé leur œuvre comme une trilogie dont la dernière partie est malheureusement restée dans un tiroir puisque chacun a connu le succès avec d’autres groupes avant que l’ultime volet ne soit véritablement finalisé. C’est donc une sorte de chef d’œuvre inachevé que l’on (re-)découvre avec les deux parties successives de « The Key », « The Prophecy » qui se laisse aller à quatorze morceaux à la fois fluides, délicats et directs, et « The Labyrinth » qui comme son nom l’indique nous égare, mais en tout bien tout honneur et toujours pour la bonne cause, au beau milieu de cinq morceaux épiques et complexes sur lesquels Alan Reed vient prêter main forte à Tracy Hitchings au chant. Trois ans se sont écoulés entre les deux ouvrages et on peut assez aisément constater l’évolution de la musique de Strangers On A train entre 1990 et 1993, le groupe ayant subi dans ce laps de temps somme toute assez court une certaine métamorphose qui a conduit ses créations mais aussi sa manière de les interpréter vers une autre dimension, ni meilleur ni pire mais simplement différente, même si elle s’inscrit dans une certaine complémentarité en terme de démarche. Véritables collectors pour les fans de chacun des musiciens participant au projet, les deux volumes sont proposés séparément au format digipack et devraient connaître un succès mérité tant leur contenu peut apparaître essentiel à tous ceux, néophytes et amateurs confirmés, qui apprécient le rock dans sa version la plus progressive. Et qui sait, si le succès était finalement au rendez-vous, la troisième et dernière partie de « The Key » pourrait peut être enfin devenir réalité …