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MIGUEL M pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 10 décembre 2012
 

So fine
(Autoproduction – 2012)
Durée 53’01 – 13 Titres

http://www.miguelm.fr

Il nous avait mis l’eau à la bouche il y a un peu plus d’un an avec une démo qui laissait entrevoir un futur album dans lequel le blues et la soul se partageraient les honneurs, le revoilà aujourd’hui avec « So Fine », un nouvel album dans lequel Miguel M tient toutes ses promesses en nous dévoilant une douzaine de titres dont une petite moitié est composée d’originaux et dont le reste est dédié à des covers et à des adaptations pas piquées des vers. Quinze années après son premier album, le chanteur et guitariste a su conserver une foi sans commune mesure pour les musiques noires américaines et c’est aujourd’hui comme hier qu’il le prouve en une cinquantaine de minutes à la fois funky, jazzy, groovy et bluesy qu’il couche sur un recueil qui ne laissera personne indifférent. Accompagné d’une équipe solide où l’on retrouve Ludovic Timoteo à la basse, Olivier Pelfigues à la batterie, Damien Cornelis aux claviers et Jérôme Cornelis au saxophone mais aussi des chœurs, Miguel M a fait le choix de ne pas passer par les chemins de traverse pour au contraire filer droit devant lui en empruntant les grands axes et en revisitant avec autant d’inspiration et d’originalité Willie Dixon et Lucky Peterson au travers de « You Shook Me » et « Bad Condition » que les Stones ou John Lennon avec « Paint It Black » et « Imagine », sans bien entendu oublier de glisser au beau milieu quelques belles œuvres issues de ses collaborations avec Ouacila Bérouag comme « My Daughter », « Oma » ou encore « I Want To Tell You ». Une musicalité des tous les instants, une voix capable de se positionner très justement sur des morceaux empruntés à James Brown (« I’ll Go Crazy ») ou à Sly And The Family Stone (« If You Want Me To Stay »), des arrangements particulièrement bien sentis et une énorme volonté de bien faire transparaissent de chacun des titres de « So Fine », tant et si bien que l’on finit invariablement par se retrouver séduit, même si le côté soul omniprésent sur l’ouvrage risque d’en déconcerter plus d’un à la première écoute. Les suivantes finiront de toute façon par mettre tout le monde d’accord tant le guitariste et ses musiciens font montre d’un niveau d’inspiration des plus intéressants. Attention, talent !