mercredi, 28 novembre 2012
DIARIES OF A HERO – ANTHRAX – MOTÖRHEAD
LE ZENITH – PARIS (75)
Le 21 novembre 2012
http://www.diariesofahero.com/
http://anthrax.com/
http://www.imotorhead.com/
Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann
Remerciements: Olivier (Replica Promotion), JL.
Que dire qui n'ait déjà été dit sur Motörhead. Finalement rien de plus !! Motörhead est un des plus grands groupes de rock et ça, il est impossible de le nier quand on est allé les voir sur scène. Eh oui, pour moi, c'était une première. Et le Zénith de Paris comme salle pour voir tout ça, c'était le pied !
Une grande et belle soirée qui s'annonçait en ce 21 novembre. Même si la température était assez froide, que mon rhume continuait à me mettre la tête à l'envers, et même si le lendemain je savais qu'une "encéphalo-rectomie" carabinée m'attendait, il était impossible de rater un tel évènement.
Beaucoup de monde lorsque j'arrivais sur place attendait déjà devant la scène. Vraiment tout s'annonçait très bien. Et quand on sait que l'un des groupes qui assuraient la première partie n'était autre qu’Anthrax, les oreilles allaient "manger" du lourd ce soir. Bouchons obligatoires.
Mais avant Anthrax, c'est le groupe Diaries of a Hero qui allait ouvrir les hostilités. Forcément, pas évident pour eux de se faire bien remarquer lorsque les spectateurs arrivent au fur et à mesure et surtout quand tous attendent les deux autres bands. Mais ils s'en sont pas mal sortis, en rapport au temps qui leur était imparti. Un groupe à sûrement découvrir avec plus de temps d'antenne.
Avec Anthrax, on rentre directement dans le très lourd. Bon, je ne vais pas m'étendre sur leur performance scénique car un live report leur a déjà été consacré il y a quelques temps lors de leur passage au Festival Les Metallurgicales de Denain. Mais il faut quand même prendre un peu de temps pour dire qu'ils sont et restent un énorme band de metal. Energie, puissance, des guitares lourdes et pesantes et toujours le bondissant Joey Belladonna au chant. Une excellente mise en bouche et un public chauffé à blanc avant d'accueillir Lemmy !
Ah Lemmy !! Quelle clameur lors de son entrée sur scène. J'avoue que j'en avais rarement entendu de pareille ! Et quelle entrée en matière. Aucun, mais alors aucun temps morts. A fond la caisse. La guitare qui envoie le bois, la rythmique infernale, et un tempo totalement fou. Du délire complet.
C'est fort, c'est puissant, c'est énorme. Je sais que ceux qui les ont déjà vu en concert diront que c'est habituel et sûrement égal à ce qu'ils ont déjà vécu, mais pour quelqu'un qui n'a jamais pris ça dans la tronche, j'avoue que ça fait du bien par où ça passe.
Puissance, énergie (euphémismes il parait quand on parle de Motörhead), à laquelle vient s’ajouter la voix de Lemmy, et vous voilà véritablement transporté dans le monde fou du metal. Le public est déchaîné, les gens qui se font porter arrivent de plus en plus nombreux au dessus de nos têtes et le service de sécurité à les yeux partout tant ça bouge devant la scène. Vraiment énorme cette ambiance. Sur les planches pas de temps mort, ça envoie toujours autant.
Il ne faut pas chercher le jeu sur les planches, il est très simple: Lemmy est collé au micro, Phil Campbell à la guitare est le seul à venir lâcher les watts devant nous, quand à Mikkey Dee, il est quasi invisible derrière les nombreux fûts de son monstre de batterie. De temps en temps on aperçoit des bras qui s'agitent au dessus mais c'est à peu près tout. J'ai déjà dit énorme ? Bon, et bien voilà, je crois que je n'ai pas d'autres adjectifs à écrire à ce moment.
Que rajouter ? Rien si ce n'est que j'ai vécu un moment absolument fabuleux, et que tout ce qu'on m'en avait dit est bien en dessous de la vérité. Motörhead, c'est vraiment le rock à l'état brut. Quel plaisir d'avoir vécu tout ça. Et tant pis pour la fièvre et le rhume, ça valait vraiment le déplacement !
Yann Charles – novembre 2012
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